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- Matheor555Admin-Dunedain
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Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Mer 03 Déc 2008, 18:32
J'écris depuis un très bon moment un livre. Cette histoire, j'aimerais tellement qu'elle sois reconnue car elle est tellement importante pour moi (sentimental le Matheor XD).
Je vous ferais lire le prologue. Un avant goût.
Prologue
La bataille faisait rage sur les plaines du Pays de Casiel. Dëwolun seigneur de Lûmbredor, Selforin le Grand roi de Casiel et leurs armées de cœur combattaient avec rage l'insoutenable Skorn, seigneur du Mal et baron des enfers. Ses armées déferlaient sur le champ de bataille en martelant dépecent, massacrant des pires abominations leurs ennemis avec une grande vivacité malgré le renfort survenue des Nains et des Elfes au cours de la bataille. L'armée du Bien ne pouvait résister bien longtemps au terrible seigneur du Mal, lui qui à sa tête menée des dizaines de milliers de créatures, les « Minoborg ». C'est au moment le plus désespéré qu'un vieil homme apparut du haut d'une falaise, qui derrière lui se trouvait une lignée de créature fantastique. Il n'avait pas faillit à sa tache, le roi de Casiel et son suzerain, lui avait demandé de rallier sous la bannière de Casiel, toutes les races libres d'Enzymis, afin de vaincre la terrible armée de Skorn. Une vague opaque déferla plateau pour se lancer au combat. Minotaures, Centaures, Nymphes, Griffons... tous avaient répondus présent pour cet ultime combat. Maintenant l'armée du bien, en sur nombre, encerclé l'armée de Skorn qui se réduisaient à chaque coup de lance, d'épée ou de massue. En peu de temps, l'armée du Seigneur du Mal battit en retraite. La bataille était gagnée pour les force du bien, mais elle causa la mort de beaucoup d'hommes, de Nains et d'elfes. Le seigneur de Lûmbredor, fidèle à son roi, remercia ses hommes de cœur, ainsi que leurs alliés. Un homme encapuchonnait le rejoignit sur un champ de bataille rougeâtre aux corps mutilés. C'était le mage.
-Te voilà satisfait. Je n'ai pas failli à ma tâche. Comme toi et Selforin l'avais demandé, je suis venu avec de nombreuses armées.
-Je te remercie grandement Tëmbral, sans toi cette bataille aurait été une défaite cuisante.
-Cette bataille était inscrite dans les astres. Tu devais la gagner, c'était ton destin. Je l'ai appris en consultant les constellations. Mais elles m'ont dévoilées bien d'autres secrets, des milliers de choses inimaginables qui pourront changer le monde entier.
-Quoi donc? Éclaire-moi s'il te plaît.
-Je connais ta destinée et celle de ton héritier.
-Quel héritier ? Explique-moi, je ne comprends rien !
-La constellation de Billaim m'a appris que tu auras un fils, Mahteor, le plus grand héros de ce temps. Un homme qui sauvera Enzymis de Skorn. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais ton grand père avait appris que Skorn ne pouvait être vaincu que par un homme d'une grande famille. Cet homme sera ton fils.
-Pourquoi mon fils?
- Ce sont les astres qui l'ont décidés, ce n'est pas moi.
-Ce ne peut être possible ! Ma vie est déjà tracée. Pourrais-tu m'en dire plus sur mon futur? Tu dois avoir la réponse.
-Je ne peux te prédire ta destinée. Cela pourrait changer le fils de l'histoire, mais la chose la plus importante est que tu prennes soin de ton fils. C'est lui la clef du destin du monde. Maintenant il est l'heure pour moi de te quitter, je reviendrais un jour ne t’inquiète pas. Je serais auprès de ton fils quand le moment sera venu, je ne l'abandonnerai pas.
Le mage salua Dëwolun et d'un claquement de doigt disparu, ne laissant pas le temps à Dëwolun de poser une autre question.
De longues années passèrent. Dewolun se maria avec l'une des filles du roi Selforin, ou, il eu un fils comme avait prédit son ami Tëmbral. Matheor serait un grand héros, il n'avait plus qu’à veiller sur lui jusqu'à sa fin.
Je vous ferais lire le prologue. Un avant goût.
Prologue
Prologue
La bataille faisait rage sur les plaines du Pays de Casiel. Dëwolun seigneur de Lûmbredor, Selforin le Grand roi de Casiel et leurs armées de cœur combattaient avec rage l'insoutenable Skorn, seigneur du Mal et baron des enfers. Ses armées déferlaient sur le champ de bataille en martelant dépecent, massacrant des pires abominations leurs ennemis avec une grande vivacité malgré le renfort survenue des Nains et des Elfes au cours de la bataille. L'armée du Bien ne pouvait résister bien longtemps au terrible seigneur du Mal, lui qui à sa tête menée des dizaines de milliers de créatures, les « Minoborg ». C'est au moment le plus désespéré qu'un vieil homme apparut du haut d'une falaise, qui derrière lui se trouvait une lignée de créature fantastique. Il n'avait pas faillit à sa tache, le roi de Casiel et son suzerain, lui avait demandé de rallier sous la bannière de Casiel, toutes les races libres d'Enzymis, afin de vaincre la terrible armée de Skorn. Une vague opaque déferla plateau pour se lancer au combat. Minotaures, Centaures, Nymphes, Griffons... tous avaient répondus présent pour cet ultime combat. Maintenant l'armée du bien, en sur nombre, encerclé l'armée de Skorn qui se réduisaient à chaque coup de lance, d'épée ou de massue. En peu de temps, l'armée du Seigneur du Mal battit en retraite. La bataille était gagnée pour les force du bien, mais elle causa la mort de beaucoup d'hommes, de Nains et d'elfes. Le seigneur de Lûmbredor, fidèle à son roi, remercia ses hommes de cœur, ainsi que leurs alliés. Un homme encapuchonnait le rejoignit sur un champ de bataille rougeâtre aux corps mutilés. C'était le mage.
-Te voilà satisfait. Je n'ai pas failli à ma tâche. Comme toi et Selforin l'avais demandé, je suis venu avec de nombreuses armées.
-Je te remercie grandement Tëmbral, sans toi cette bataille aurait été une défaite cuisante.
-Cette bataille était inscrite dans les astres. Tu devais la gagner, c'était ton destin. Je l'ai appris en consultant les constellations. Mais elles m'ont dévoilées bien d'autres secrets, des milliers de choses inimaginables qui pourront changer le monde entier.
-Quoi donc? Éclaire-moi s'il te plaît.
-Je connais ta destinée et celle de ton héritier.
-Quel héritier ? Explique-moi, je ne comprends rien !
-La constellation de Billaim m'a appris que tu auras un fils, Mahteor, le plus grand héros de ce temps. Un homme qui sauvera Enzymis de Skorn. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais ton grand père avait appris que Skorn ne pouvait être vaincu que par un homme d'une grande famille. Cet homme sera ton fils.
-Pourquoi mon fils?
- Ce sont les astres qui l'ont décidés, ce n'est pas moi.
-Ce ne peut être possible ! Ma vie est déjà tracée. Pourrais-tu m'en dire plus sur mon futur? Tu dois avoir la réponse.
-Je ne peux te prédire ta destinée. Cela pourrait changer le fils de l'histoire, mais la chose la plus importante est que tu prennes soin de ton fils. C'est lui la clef du destin du monde. Maintenant il est l'heure pour moi de te quitter, je reviendrais un jour ne t’inquiète pas. Je serais auprès de ton fils quand le moment sera venu, je ne l'abandonnerai pas.
Le mage salua Dëwolun et d'un claquement de doigt disparu, ne laissant pas le temps à Dëwolun de poser une autre question.
De longues années passèrent. Dewolun se maria avec l'une des filles du roi Selforin, ou, il eu un fils comme avait prédit son ami Tëmbral. Matheor serait un grand héros, il n'avait plus qu’à veiller sur lui jusqu'à sa fin.
- Le Seigneur OrientalAdmin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Mer 03 Déc 2008, 18:37
Bon début, j'avais déjà lu
J'espère que se sera éditer. En tout cas t'y travailles sur cette histoire. Bonne continuation
J'espère que se sera éditer. En tout cas t'y travailles sur cette histoire. Bonne continuation
Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Mer 17 Déc 2008, 16:53
bon début, continue.
J'ai hâte de voir la suite!
J'ai hâte de voir la suite!
- Gandalf le grisShirriff Hobbit
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Jeu 18 Déc 2008, 15:45
Trés bon prologue, félicitations. En tout cas, j'espère qu'il sera édité. Bonne continuation.
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Jeu 18 Déc 2008, 18:26
Chapitre 1
La cité en feu
Le pays de Casiel est un royaume couvert de steppes arides où un vent glacial règne sur les hauteurs de monts ardents. Les terres sont sèches et peu fertiles car il y a, en cette région, plus de deux-cent cinquante journées de soleil dans une année. Peu d'animaux domestiques parviennent à vivre. Les moutons et les chèvres sont élevés au sud, dans les contrées plus fertiles. C’est aussi à cet endroit que les chevaux vivent et se reproduisent. C’est en ces terres que le Roi réquisitionne les destriers de son armée. Mais c'est également ici que les monstres d'Imcarmal vient piller le bétail et détruire les villages sans défense.
Lûmbredor est une grande cité qui a été érigée sous les ordres du roi Emörion, puissant seigneur d'en temps. Elle fût construite de pierres blanches et de marbre.
Du haut de ces tours, on pouvait apercevoir la chaîne de montagnes, barrière naturelle qui faisait office de séparation entre Casiel et Imcarmal.
Ces temps ci, le Roi de Lûmbredor avait grand besoin de troupes et de chevaux. Il envoya ses chevaliers aux quatre coins du royaume recruter des hommes. Dès l'âge de 16 ans, tout homme devait partir pour le recrutement et pour un entraînement du maniement de l’épée, de la lance et de toutes les techniques de combat connues par les maîtres d’armes les plus expérimentés au royaume. Ils n'étaient que des forgerons, des garçons d'écurie, et des fermiers, mais il s'agissait de Castellans prêts à tout pour défendre leur patrie. Le roi avait des légions de cœur, armées de courage et de haine envers Imcarmal. Pour chaque homme pris à sa famille, une pièce d'or était envoyée en échange.
Le roi Dëwolun n'était pas un puissant seigneur et n'avait pas d'influence en dehors de ses terres. En fait, il n'était connu que dans le vaste pays de Casiel et des ancienne alliance de l'autre temps. Mais il était cependant très apprécié par le peuple et les soldats. Dëwolun avait un fils nommé Matheor. Ce dernier n'avait que 11 ans lorsque sa mère, Noromwë, perdit la vie lors de la grande épidémie de peste qui, une vingtaine d'années auparavant, avait fait un massacre en emportant la moitié des paysans du pays. Dëwlun passait la partie de son temps à éduquer son fils et à le protéger de toutes menace.
Le fils du roi était un homme représentant l'honneur et la bravoure, il passa son enfance entre les guerres et l'amour de sa mère avant que celle-ci ne succombe. Dès son adolescence, son père du se soumettre à laissais son fils combattre. L'envie de lutter contre le mal était devenue une obsession pour son fils. Lors des batailles Matheor redonnait espoir aux hommes en brandissait la bannière de leur pays: un oeil stylisé, de couleur or, encerclé par un triangle rouge. Il avait hérité de la blondeur de sa mère, ce qui était assez rare chez les Castellans qui étaient réputés pour leur carrure imposante et leur chevelure noire ébène.
Dowluf était un garde de Matheor dont il devint le meilleur ami. Ils jouaient souvent ensemble dans la cour intérieur du château. Dowluf avait déjà connu de nombreuses batailles et perdu ses parents ainsi que ses deux frères lorsque son village fut pillé par les armées de Skorn le seigneur des ténèbres. Ensuite, il fut recruté par le roi et enrôlé comme garde personnel de son ami. Voyant sa dextérité au combat il fût nommer garde de la cité de Lûmbredor. Dowluf défendait toujours son chef.
Matheor et Dowluf étaient comme des frères, jamais ils ne se séparaient et partageait tout, y compris le dîner à la table des seigneurs.
Un beau jour, le roi appela Matheor dans la cour royale :
-Père, je suis à votre entière écoute.
-Mon fils, la guerre va frapper Casiel de plein cœur dans les jours à venir. Un messager Imcarmien est venu ce matin et m'a annoncé que Skorn, le plus grand ennemi d'Enzymis, allait attaquer dans une dizaine de jours. Je me fais vieux, je ne peux plus me déplacer... je suis trop fatigué. Je voudrais que tu ailles avec tes hommes en mission pour rassembler autant de vaillants soldats que tu pourras .Je te laisse huit jours ! Reviens le plus tôt possible pour préparer nos défenses avant que la guerre n'éclate . Je te fais confiance fils, part !
Matheor fit un signe de tête, se coiffât de son heaume et s'en alla chercher une petite troupe de soldat qui l'accompagneraient. Il partirait avec ces hommes ainsi que son ami Dowluf.
-Es-tu prêt Dowluf ? Le roi nous ordonne d’aller quérir de vaillants soldats dans notre contrée! Il faut nous hâter !
-Toujours prêt, avec toi, c'est agréable de voyager. Jamais Skorn n’attaquera cette nation ! Je t'ai fait serment de ne jamais t'abandonner, tu es ma source de courage, et celle-ci ne s’éteindra que lorsque l’un de nous aura perdu la vie!
- Ce n'est pas pour voyager mais pour recruter des hommes avant la prochaine bataille! Merci de te trouver encore une fois à mes côtés, je suis honoré, et malgré mon statut, je te fais moi aussi promesse, car tu es bien plus qu’un frère. C’est l’aube d’une bataille, le ciel va rougir comme si la fin de notre royaume s’annonçait. Partons maintenant.
Matheor et ses cavaliers galopèrent pendant une demi-journée sans s'arrêter une seule
seconde. Ils trouvèrent un endroit tranquille près d'une source où les hommes et leurs montures purent se désaltérer...
Dowluf se tourna vers Matheor qui réfléchissait en marmonnant tout bas des paroles à peine audibles.
-Les troupes de ton père traversent le pays depuis des années en quêtes de nouveaux soldats. Je ne sais pas si nous aurons la chance de ramener beaucoup d'hommes, car nous sommes à l’endroit le plus aride de Casiel.
- Je ne sais pas, mais j'espère en faire venir assez pour cette guerre prochaine. Le premier village se nomme Dumbajha, cela fait une dizaine d’années que je n’y suis pas retourné, c’est là que j’avais rencontré la femme de ma vie, nous étions encore jeuneet, malheureusement, elle a disparu avec sa famille. Depuis tout ce temps, je ne sais pas si elle est encore de ce monde.
Après leurs repos, Matheor et ses compagnons se remirent en selle et repartirent pour la suite de leur périple.
Ils arrivèrent enfin au village Dumbajha, le plus grand village du pays reconnu pour sa terre fertile et le dressage de chevaux.
Ils arrivèrent à l'entrée du village, une grande palissade en faisait le tour entrecoupée de 4 tours de guet.
Deux gardes munis de longues lances et revêtu d'une armure ouvragée gardaient la porte. Un des gardes stoppa Matheor.
-Qui êtes vous, étranger ? Que voulez-vous? Si vous êtes ici pour piller, il faudra nous affronter!
-Je suis Matheor, fils de Dëwolun et Prince de la cité de Lûmbredor, ces terres sont sous la juridiction de mon père et de ma famille depuis des générations. Je vois que tu ne faillis pas à ton poste garde!
-Excusez moi mon prince je ne vous avait pas reconnu. .répondit t-il avec regret. Je suis sincèrement désolé. Entrez, vous êtes ici chez vous!
Le garde laissa entrer Matheor. Dowluf voulut le suivre mais deux lances s'interposèrent.
-Tu ne peux pas rentrer, il faut que j'y aille seul. Attend moi ici avec les hommes,
Dowluf acquiesça d’un signe de tête et recula avec son cheval, attendant avec le reste de la cavalerie le retour de son prince.
Matheor arriva sur la place forte du village où se tenait le marché des artisans. A sa gauche, un forgeron était en train de forger une épée avec ardeur et un charron réparait une roue en piteux état. A sa droite, deux enfants s'amusaient avec des épées en bois. Il pensa à ces jeunes garçons qui seraient peut être victimes de la prochaine guerre. Leurs armes seraient alors de vraies épées. Ces pauvres enfants ne pouvaient s'imaginer ce qu'était l'horreur de la guerre. Les cris, l'angoisse, les corps confondus gisants sur le champ de bataille, ...
Il avança plus loin dans le village et il aperçu une petite fontaine sur laquelle un vieillard était assis.
- Vieil homme, pourriez vous m'amener au chef du village ? Je dois m’entretenir avec lui, c’est important.
Un sourire s'esquissa sur le visage ridé de l'homme.
-Vous me demandez ?
- Euh ... excusez-moi, je viens chercher de nouveaux hommes pour défendre notre cité contre ces chiens d'Imcarmal !
-Ah...n'êtes vous pas le prince Matheor, fils du seigneur Dëwolun, de la cité de Lumberdor?
-Oui, c'est exact. Il faut que je rassemble le plus d'hommes possible contre l'armée d'Imcarmal. Ils projettent de nous attaquer dans une poignée de jours avec le soutien de Skorn, l’être maléfique qui vit au delà des collines ardentes de poussières noirs.
Le vieillard se gratta la tête, et, après quelques secondes de silence il fit un signe de tête.
- Nous sommes une cinquantaine de valeureux soldats prêts à vous servir, je suis moi-même un vétéran mais j’en ai encore dans le bras pour bouter cette vermine dehors de chez nous! Nous ne capitulerons pas devant de pareils mécréants.
Matheor sourit. Il n'avait jamais pensé trouver autant d'hommes dans le premier village.
Le vieil homme informa la population. Les soldats et les hommes du village acceptèrent de prêter main forte au prince de Lûmbredor.
Matheor était en train de quitter le village quand le vieil homme l'interpella. Il fit signe à Matheor d'attendre quelques minutes. Il s'en alla vers le bastion où se trouvait une personne aux longs cheveux bruns. Leur conversation ne dura pas longtemps. La personne âgée posa sa main sur l'épaule du jeune homme, puis il partit chercher son armure et son épée et rejoignit Matheor qui l'attendait à l'entrée du village.
-Combien de temps nous reste-il avant la bataille Sir ? Je peux vous ramener encore quelques hommes de plus.
-Plus que six jours ! Merci de votre aide mais je doute que des soldats repassent par ici dans une semaine. Les temps sont durs !
-J'irai aux villages voisins qui se trouve au nord de Tar-Castelän. Je vous ramènerai des hommes, ils seront de bonnes recrues.
- Rejoignons-nous au cinquième jour avec vos troupes devant l'avant poste du fleuve des Iris d'Or.
Matheor fit un dernier signe de la main au vieillard puis il repartit avec Dowluf et son armée.
-Combien d'hommes as-tu rassemblé ? J’espère que c'est une bonne nouvelle. Allez, qu’attends-tu pour me le dire? .demanda en hâte Dowluf.
-Une cinquantaine de soldat. Nous devrions nous hâter. J'ai un mauvais pressentiment : Imcarmal pourrait aisément pénétrer la cité et la détruire avant que nos défenses soient établies.
Il reprit la route. L'inquiétude le rongeait.
Ils longèrent le long fleuve des Iris d'Or. Plusieurs villages s'y trouvaient. Et dans chaque, le prince réussit à convaincre les chefs de les rejoindre pour la bataille.
La première journée s'était soldée par une grande victoire : Matheor avait déjà réussi à rassembler environs deux cent nouvelles recrues. Les soldats semblaient prêts à tout afin de repousser une fois pour toute les monstres d'Imcarmal qui les harcelaient sans cesse.
La nuit étant tombée, Matheor décida de s'arrêter pour laisser reposer ses chevaliers et leurs chevaux qui ne s'étaient pas arrêtés de la journée. Autour du feu, les chevaliers avaient mangé de la viande fumée, et but un peu de bière amenée pour le voyage. Puis, après le repas, ils s'endormirent de fatigue. Seul Matheor et Dowluf étaient restés éveillés à contempler le feu qui crépitait et qui les réchauffait.
- Matheor, crois-tu que nous avons une petite chance face à Imcarmal? Demanda Dowluf. Nous sommes trop peu. Je ne comprends pas qu'il y ait si peu d'hommes voulant défendre leurs pays, leurs familles, leurs villages !
-Je ne sais pas. Nous avons résisté à de nombreuses attaques et notre cité est toujours debout. Je ne crois pas que ce soit le courage qui leur manque. N'oublie pas, que depuis quelques année, le fils de Selforin le Grand à accédé au pouvoir et n'autorise plus qu'aucune de nos patrouilles pénètrent dans ses terres pour recruté des hommes.
-Depuis que ce bon vieux Selforin a cédé son trône a un homme comme Firmarant, les alliances entre la capital de Casiel, Tär-Castelan et Lumbredor sont définitivement dégradé.
- Je le sais bien. Je prie pour que ce roi de pacotille ne restera pas longtemps au pouvoir. J'espère que demain la chance nous sourira comme aujourd'hui. Cette bataille peut être gagner. J'en suis sur!
-Le seul point qui me tracasse, est que Skorn, seigneur d'Imcarmal, ait envoyé un messager pour nous prévenir d'une prochaine guerre, mais comment se fait t-il qu'il veut que nous nous préparions? En fait je crois tout simplement que cette bataille ne sera que la première. Le plus dur sera sans doute de rester en vie...
-C'est ce qui m'inquiète depuis que nous sommes partis de Lûmbredor. Skorn n'est pas du genre à nous prévenir lors d'une de ses campagnes ou guerres. Il doit avoir un plan en tête. Nous avons encore quelques jours pour recruter le plus de monde. Les lieux où nous allons nous aventurer n'abritent que très peu de villageois. La frontière entre Imcarmal et Casiel est notre première défense et elle nous prévient lors des guerres. Nous devrions arrêter d'y penser pour le moment et dormir, un long voyage nous attend.répondit-il la main devant la bouche pour éviter de bailler.
Matheor souhaita bonne nuit à son ami Dowluf puis s'allongea sur l'herbe épaisse. Il regarda les magnifiques étoiles qui brillaient de mille feux dans le ciel juste avant de sombrer dans un sommeil profond. Dowluf s'endormit à son tour .
La cité en feu
Le pays de Casiel est un royaume couvert de steppes arides où un vent glacial règne sur les hauteurs de monts ardents. Les terres sont sèches et peu fertiles car il y a, en cette région, plus de deux-cent cinquante journées de soleil dans une année. Peu d'animaux domestiques parviennent à vivre. Les moutons et les chèvres sont élevés au sud, dans les contrées plus fertiles. C’est aussi à cet endroit que les chevaux vivent et se reproduisent. C’est en ces terres que le Roi réquisitionne les destriers de son armée. Mais c'est également ici que les monstres d'Imcarmal vient piller le bétail et détruire les villages sans défense.
Lûmbredor est une grande cité qui a été érigée sous les ordres du roi Emörion, puissant seigneur d'en temps. Elle fût construite de pierres blanches et de marbre.
Du haut de ces tours, on pouvait apercevoir la chaîne de montagnes, barrière naturelle qui faisait office de séparation entre Casiel et Imcarmal.
Ces temps ci, le Roi de Lûmbredor avait grand besoin de troupes et de chevaux. Il envoya ses chevaliers aux quatre coins du royaume recruter des hommes. Dès l'âge de 16 ans, tout homme devait partir pour le recrutement et pour un entraînement du maniement de l’épée, de la lance et de toutes les techniques de combat connues par les maîtres d’armes les plus expérimentés au royaume. Ils n'étaient que des forgerons, des garçons d'écurie, et des fermiers, mais il s'agissait de Castellans prêts à tout pour défendre leur patrie. Le roi avait des légions de cœur, armées de courage et de haine envers Imcarmal. Pour chaque homme pris à sa famille, une pièce d'or était envoyée en échange.
Le roi Dëwolun n'était pas un puissant seigneur et n'avait pas d'influence en dehors de ses terres. En fait, il n'était connu que dans le vaste pays de Casiel et des ancienne alliance de l'autre temps. Mais il était cependant très apprécié par le peuple et les soldats. Dëwolun avait un fils nommé Matheor. Ce dernier n'avait que 11 ans lorsque sa mère, Noromwë, perdit la vie lors de la grande épidémie de peste qui, une vingtaine d'années auparavant, avait fait un massacre en emportant la moitié des paysans du pays. Dëwlun passait la partie de son temps à éduquer son fils et à le protéger de toutes menace.
Le fils du roi était un homme représentant l'honneur et la bravoure, il passa son enfance entre les guerres et l'amour de sa mère avant que celle-ci ne succombe. Dès son adolescence, son père du se soumettre à laissais son fils combattre. L'envie de lutter contre le mal était devenue une obsession pour son fils. Lors des batailles Matheor redonnait espoir aux hommes en brandissait la bannière de leur pays: un oeil stylisé, de couleur or, encerclé par un triangle rouge. Il avait hérité de la blondeur de sa mère, ce qui était assez rare chez les Castellans qui étaient réputés pour leur carrure imposante et leur chevelure noire ébène.
Dowluf était un garde de Matheor dont il devint le meilleur ami. Ils jouaient souvent ensemble dans la cour intérieur du château. Dowluf avait déjà connu de nombreuses batailles et perdu ses parents ainsi que ses deux frères lorsque son village fut pillé par les armées de Skorn le seigneur des ténèbres. Ensuite, il fut recruté par le roi et enrôlé comme garde personnel de son ami. Voyant sa dextérité au combat il fût nommer garde de la cité de Lûmbredor. Dowluf défendait toujours son chef.
Matheor et Dowluf étaient comme des frères, jamais ils ne se séparaient et partageait tout, y compris le dîner à la table des seigneurs.
Un beau jour, le roi appela Matheor dans la cour royale :
-Père, je suis à votre entière écoute.
-Mon fils, la guerre va frapper Casiel de plein cœur dans les jours à venir. Un messager Imcarmien est venu ce matin et m'a annoncé que Skorn, le plus grand ennemi d'Enzymis, allait attaquer dans une dizaine de jours. Je me fais vieux, je ne peux plus me déplacer... je suis trop fatigué. Je voudrais que tu ailles avec tes hommes en mission pour rassembler autant de vaillants soldats que tu pourras .Je te laisse huit jours ! Reviens le plus tôt possible pour préparer nos défenses avant que la guerre n'éclate . Je te fais confiance fils, part !
Matheor fit un signe de tête, se coiffât de son heaume et s'en alla chercher une petite troupe de soldat qui l'accompagneraient. Il partirait avec ces hommes ainsi que son ami Dowluf.
-Es-tu prêt Dowluf ? Le roi nous ordonne d’aller quérir de vaillants soldats dans notre contrée! Il faut nous hâter !
-Toujours prêt, avec toi, c'est agréable de voyager. Jamais Skorn n’attaquera cette nation ! Je t'ai fait serment de ne jamais t'abandonner, tu es ma source de courage, et celle-ci ne s’éteindra que lorsque l’un de nous aura perdu la vie!
- Ce n'est pas pour voyager mais pour recruter des hommes avant la prochaine bataille! Merci de te trouver encore une fois à mes côtés, je suis honoré, et malgré mon statut, je te fais moi aussi promesse, car tu es bien plus qu’un frère. C’est l’aube d’une bataille, le ciel va rougir comme si la fin de notre royaume s’annonçait. Partons maintenant.
Matheor et ses cavaliers galopèrent pendant une demi-journée sans s'arrêter une seule
seconde. Ils trouvèrent un endroit tranquille près d'une source où les hommes et leurs montures purent se désaltérer...
Dowluf se tourna vers Matheor qui réfléchissait en marmonnant tout bas des paroles à peine audibles.
-Les troupes de ton père traversent le pays depuis des années en quêtes de nouveaux soldats. Je ne sais pas si nous aurons la chance de ramener beaucoup d'hommes, car nous sommes à l’endroit le plus aride de Casiel.
- Je ne sais pas, mais j'espère en faire venir assez pour cette guerre prochaine. Le premier village se nomme Dumbajha, cela fait une dizaine d’années que je n’y suis pas retourné, c’est là que j’avais rencontré la femme de ma vie, nous étions encore jeuneet, malheureusement, elle a disparu avec sa famille. Depuis tout ce temps, je ne sais pas si elle est encore de ce monde.
Après leurs repos, Matheor et ses compagnons se remirent en selle et repartirent pour la suite de leur périple.
Ils arrivèrent enfin au village Dumbajha, le plus grand village du pays reconnu pour sa terre fertile et le dressage de chevaux.
Ils arrivèrent à l'entrée du village, une grande palissade en faisait le tour entrecoupée de 4 tours de guet.
Deux gardes munis de longues lances et revêtu d'une armure ouvragée gardaient la porte. Un des gardes stoppa Matheor.
-Qui êtes vous, étranger ? Que voulez-vous? Si vous êtes ici pour piller, il faudra nous affronter!
-Je suis Matheor, fils de Dëwolun et Prince de la cité de Lûmbredor, ces terres sont sous la juridiction de mon père et de ma famille depuis des générations. Je vois que tu ne faillis pas à ton poste garde!
-Excusez moi mon prince je ne vous avait pas reconnu. .répondit t-il avec regret. Je suis sincèrement désolé. Entrez, vous êtes ici chez vous!
Le garde laissa entrer Matheor. Dowluf voulut le suivre mais deux lances s'interposèrent.
-Tu ne peux pas rentrer, il faut que j'y aille seul. Attend moi ici avec les hommes,
Dowluf acquiesça d’un signe de tête et recula avec son cheval, attendant avec le reste de la cavalerie le retour de son prince.
Matheor arriva sur la place forte du village où se tenait le marché des artisans. A sa gauche, un forgeron était en train de forger une épée avec ardeur et un charron réparait une roue en piteux état. A sa droite, deux enfants s'amusaient avec des épées en bois. Il pensa à ces jeunes garçons qui seraient peut être victimes de la prochaine guerre. Leurs armes seraient alors de vraies épées. Ces pauvres enfants ne pouvaient s'imaginer ce qu'était l'horreur de la guerre. Les cris, l'angoisse, les corps confondus gisants sur le champ de bataille, ...
Il avança plus loin dans le village et il aperçu une petite fontaine sur laquelle un vieillard était assis.
- Vieil homme, pourriez vous m'amener au chef du village ? Je dois m’entretenir avec lui, c’est important.
Un sourire s'esquissa sur le visage ridé de l'homme.
-Vous me demandez ?
- Euh ... excusez-moi, je viens chercher de nouveaux hommes pour défendre notre cité contre ces chiens d'Imcarmal !
-Ah...n'êtes vous pas le prince Matheor, fils du seigneur Dëwolun, de la cité de Lumberdor?
-Oui, c'est exact. Il faut que je rassemble le plus d'hommes possible contre l'armée d'Imcarmal. Ils projettent de nous attaquer dans une poignée de jours avec le soutien de Skorn, l’être maléfique qui vit au delà des collines ardentes de poussières noirs.
Le vieillard se gratta la tête, et, après quelques secondes de silence il fit un signe de tête.
- Nous sommes une cinquantaine de valeureux soldats prêts à vous servir, je suis moi-même un vétéran mais j’en ai encore dans le bras pour bouter cette vermine dehors de chez nous! Nous ne capitulerons pas devant de pareils mécréants.
Matheor sourit. Il n'avait jamais pensé trouver autant d'hommes dans le premier village.
Le vieil homme informa la population. Les soldats et les hommes du village acceptèrent de prêter main forte au prince de Lûmbredor.
Matheor était en train de quitter le village quand le vieil homme l'interpella. Il fit signe à Matheor d'attendre quelques minutes. Il s'en alla vers le bastion où se trouvait une personne aux longs cheveux bruns. Leur conversation ne dura pas longtemps. La personne âgée posa sa main sur l'épaule du jeune homme, puis il partit chercher son armure et son épée et rejoignit Matheor qui l'attendait à l'entrée du village.
-Combien de temps nous reste-il avant la bataille Sir ? Je peux vous ramener encore quelques hommes de plus.
-Plus que six jours ! Merci de votre aide mais je doute que des soldats repassent par ici dans une semaine. Les temps sont durs !
-J'irai aux villages voisins qui se trouve au nord de Tar-Castelän. Je vous ramènerai des hommes, ils seront de bonnes recrues.
- Rejoignons-nous au cinquième jour avec vos troupes devant l'avant poste du fleuve des Iris d'Or.
Matheor fit un dernier signe de la main au vieillard puis il repartit avec Dowluf et son armée.
-Combien d'hommes as-tu rassemblé ? J’espère que c'est une bonne nouvelle. Allez, qu’attends-tu pour me le dire? .demanda en hâte Dowluf.
-Une cinquantaine de soldat. Nous devrions nous hâter. J'ai un mauvais pressentiment : Imcarmal pourrait aisément pénétrer la cité et la détruire avant que nos défenses soient établies.
Il reprit la route. L'inquiétude le rongeait.
Ils longèrent le long fleuve des Iris d'Or. Plusieurs villages s'y trouvaient. Et dans chaque, le prince réussit à convaincre les chefs de les rejoindre pour la bataille.
La première journée s'était soldée par une grande victoire : Matheor avait déjà réussi à rassembler environs deux cent nouvelles recrues. Les soldats semblaient prêts à tout afin de repousser une fois pour toute les monstres d'Imcarmal qui les harcelaient sans cesse.
La nuit étant tombée, Matheor décida de s'arrêter pour laisser reposer ses chevaliers et leurs chevaux qui ne s'étaient pas arrêtés de la journée. Autour du feu, les chevaliers avaient mangé de la viande fumée, et but un peu de bière amenée pour le voyage. Puis, après le repas, ils s'endormirent de fatigue. Seul Matheor et Dowluf étaient restés éveillés à contempler le feu qui crépitait et qui les réchauffait.
- Matheor, crois-tu que nous avons une petite chance face à Imcarmal? Demanda Dowluf. Nous sommes trop peu. Je ne comprends pas qu'il y ait si peu d'hommes voulant défendre leurs pays, leurs familles, leurs villages !
-Je ne sais pas. Nous avons résisté à de nombreuses attaques et notre cité est toujours debout. Je ne crois pas que ce soit le courage qui leur manque. N'oublie pas, que depuis quelques année, le fils de Selforin le Grand à accédé au pouvoir et n'autorise plus qu'aucune de nos patrouilles pénètrent dans ses terres pour recruté des hommes.
-Depuis que ce bon vieux Selforin a cédé son trône a un homme comme Firmarant, les alliances entre la capital de Casiel, Tär-Castelan et Lumbredor sont définitivement dégradé.
- Je le sais bien. Je prie pour que ce roi de pacotille ne restera pas longtemps au pouvoir. J'espère que demain la chance nous sourira comme aujourd'hui. Cette bataille peut être gagner. J'en suis sur!
-Le seul point qui me tracasse, est que Skorn, seigneur d'Imcarmal, ait envoyé un messager pour nous prévenir d'une prochaine guerre, mais comment se fait t-il qu'il veut que nous nous préparions? En fait je crois tout simplement que cette bataille ne sera que la première. Le plus dur sera sans doute de rester en vie...
-C'est ce qui m'inquiète depuis que nous sommes partis de Lûmbredor. Skorn n'est pas du genre à nous prévenir lors d'une de ses campagnes ou guerres. Il doit avoir un plan en tête. Nous avons encore quelques jours pour recruter le plus de monde. Les lieux où nous allons nous aventurer n'abritent que très peu de villageois. La frontière entre Imcarmal et Casiel est notre première défense et elle nous prévient lors des guerres. Nous devrions arrêter d'y penser pour le moment et dormir, un long voyage nous attend.répondit-il la main devant la bouche pour éviter de bailler.
Matheor souhaita bonne nuit à son ami Dowluf puis s'allongea sur l'herbe épaisse. Il regarda les magnifiques étoiles qui brillaient de mille feux dans le ciel juste avant de sombrer dans un sommeil profond. Dowluf s'endormit à son tour .
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Jeu 18 Déc 2008, 18:26
Le lendemain, le soleil était déjà très haut dans le ciel quand Matheor et ses compagnons se levèrent. Un des chevaliers éteignait les dernières braises du feu, pendant que ses camarades ajustaient leurs armures en cuir bouillit. Un des chevaliers appela Matheor
- Bonjour mon Prince, quelle direction devons-nous prendre aujourd'hui?
- Nous allons longer les frontières de Casiel, puis nous passerons par les gorges de Doül. Quelques villages se trouvent à proximité.
- Nous... nous n'allons quand même pas longer les frontières qui séparent Imcarmal et Casiel? Vous savez comme moi que si nous rencontrons les barbares de cette région, il y en aura un millier à nos trousses et nous risquons tous de perdre la vie!
- Il le faut. Nous devons parcourir tout le pays, des vies en dépendent, pourquoi ne pas essayer ?! Et si nous ne tombions pas sur eux ? Et si nous réussissons à passer entre leurs filets ?
- Mon prince, vous êtes trop optimiste. Mais, quelle que soit l’issue de cette périlleuse traversée, je serai à vos côtés parce que vous êtes notre futur Roi et que j’ai prêté allégeance à la couronne.
- Je te remercie, brave chevalier, de ton courage et de ta loyauté. Mais il faut que tu comprennes que nous sommes obligés de passer par ces lieux. Même si nous ne recrutons que très peu d'hommes, ce sont les plus solides. Ils combattent la souvent pour défendre leur village, ils sont endurcis par la guerre et fidels à leur patrie. Nous allons lever le camp, prévient les autres.
Le chevalier acquiesça et partit rejoindre les chevaliers qui exécutèrent l'ordre de Matheor. Ils partirent en direction d'Imcarmal.
A première vue, aucun village a l'horison. Il n'y avait que des ruines d’anciens villages et quelques maisons abandonnées. Il fallut beaucoup de temps avant d'apercevoir un village. En s'approchant, le prince s'aperçut que le village venait d'être attaqué. Les toits des maisons et les palissades qui le protégeaient brûlaient. C'était là l'œuvre des armées de Skorn. Matheor accompagnée de Dowluf et de deux chevaliers pénétrèrent dans le village, les autres chevaliers attendraient à l'entrée. Les portes des maisons avaient été arrachées; des femmes, des hommes et des enfants gisaient à terre, sans vie, massacrés. Les deux chevaliers inspectaient les corps pour voir s'ils ne trouvaient pas de survivants. Aucun dans cette partie de village. Dowluf s'était détaché du groupe, il arriva sur la place centrale du village. Des corps des deux camps tapissaient le sol, c'était ici que les hommes du village avaient lutté férocement contre les terribles créatures de Skorn. Un des monstres étalés à terre essayait de ramper jusqu'à l'entrée d'une maison en évitant de se faire repérer par les chevaliers mais Dowluf l'arrêta. Il attrapa le monstre à deux mains, son visage était difforme, son nez et ses oreilles étaient démesurés, un de ses yeux avait dû être arraché et on pouvait voir à l'intérieur l'intérieur de l'orbite. Des longs poils poussaient sur tout son visage et de longues dents sortaient de sa mâchoire ce qui lui donnait une apparence encore plus diabolique.
- Sale chien d'Imcarmal, tu va souffrir! Insultât-il tout en le rouant de coup.
Le monstre essaya d'attraper la cheville de son adversaire et de la lui croquer à l'aide de ses longues dents pointues, mais Dowluf d'un geste extrêmement habile dégaina son glaive et lui trancha la tête qui roula jusqu'à un petit tonneau. Sur la place des gémissements se faisaient entendre, quelques blessés essayaient d'appeler à l'aide. Ils avaient sûrement entendu Dowluf combattre la créature.
Dowluf appela Matheor.
- J'ai trouvé plusieurs blessés, aide-moi à les porter jusqu'à l'entrée du village. Une des créatures de Skorn était encore en vie. J'ai du le tuer quand il a essayé de me mordre. Nous sommes arrivés, trop tard, ils ont déjà ravagé cette zone, nous ne trouverons plus personne à présent ici à part des morts et des blessés !
Ils évacuèrent les blessés du village et appelèrent en renfort quelques chevaliers qui attendaient le retour de Matheor et de ses compagnons. Après avoir fouillé entièrement le village, sorti les derniers blessés et placé dans plusieurs charrettes des corps inanimés, ils mirent le feu aux corps des morts pour empêcher leurs corps d'être livrés aux charognes. Après avoir terminé ce travail, ils sortirent du village.
-Voici l'acte de ses barbares d'Imcarmal s'écria Matheor. Ils n'ont eu aucune pitié, la plupart des paysans sont mort de leurs blessures en souffrant.
- Comment allons nous faire pour transporter les blessés jusqu'au prochain village?, questionna un chevalier. Ils n’ont plus rien !
-Regardez ceux qui sont apte à marcher. Les blessés plus graves, mettez-les sur des chevaux. Les chevaliers acquiescèrent et Matheor se dirigea vers un des blessés.
-Que c'est il passé vieil homme? Racontez-moi tout, il faut qu’on sache, la vie de notre seigneur de Casiel peut en dépendre!
-Une troupe... une troupe de soldat d'Imcarmal...nous ont attaqués dans la nuit. Nous n'avons rien pu faire. Pauvre de nous ! Quelques uns de nos amis ont pu s'enfuir...mais la plupart n'ont pas eu cette chance.
Matheor le remercia. Les chevaliers distribuèrent de la nourriture et de l'eau puis soignèrent les blessures des victimes. Ils installèrent la plupart des blessés sur les chevaux et s'éloignèrent de la frontière pour rentrer dans les terres et trouver d'urgence un village. Ils durent marcher deux lieux avant de trouver un petit village. Matheor demanda à voir le chef et lui raconta les mésaventures des blessés. Tout de suite, celui-ci appela quelques hommes pour aider les chevaliers à transporter les blessés dans des maisons de guérison. L'entraide entre les hommes de Casiel ne connaissait aucune limite. Après avoir installé et soigné les blessés, il invita Matheor et sa troupe à manger et dormir dans son village. Le prince de Lûmbredor le remercia de son hospitalité. Dans la soirée, ils mangèrent de la bonne charcuterie fumée et ils burent de bons vins du pays avant de se diriger vers une auberge où ils furent accueillit et purent enfin dormir.
A l'aube, les troupes de Matheor quittèrent le village en saluant le chef qui les avait logé pendant la nuit. Ils lui laissèrent les bléssés puis partirent chercher leurs montures aux écuries afin de repartirent pour leur mission. Dans les terres de Casiel ils s'aperçurent que les villages étaient plus nombreux, ce qui facilita la tache de Matheor. Maintenant tout allait pour le mieux. De nombreux chefs venaient en renfort et s'alliaient à Matheor.
Au 5ème jour, tous les hommes étaient prêts et allèrent rejoindre l'avant poste. Plus de mille braves hommes, précédés de leurs chefs respectifs, étaient réunis
Le vieux chef de Dumbajha était présent, il s'approcha du jeune prince.
-Voilà, j'ai rassemblé une armée pour vous aider. Environ cinq-cent soldats prêts à mourir pour Casiel. Je n’ai pas failli à ma tâche, vous avez à présent assez d’hommes pour défendre la cité.
-Je n'ai pas assez de mot pour vous exprimer toute ma gratitude. Comment vous appelez vous, vieil homme?
-Je suis Bénios, fils de Labsron. Mort, patrie, Honneur, Combat, Gloire sont les mots que porte mes ancêtres depuis des générations!
Matheor sourit à Bénios, puis il grimpa sur un rocher, et, d'une voix puissante, déclara :
-Chers chefs et chers soldats du pays de Casiel, l'ennemi est à nos portes ! Nous sommes rassemblés en ce jour sous une seule bannière, celle des Castellans, pour combattre les monstres de Skorn ! Maintenant mes frères, galopons jusqu'à Lûmbredor. Pour l'honneur de Casiel !
Les soldats acclamèrent le discours.
Dowluf rejoignit Matheor quand celui-ci desecndit de son promontoire.
- Très beau discours mon ami. Tu as remonté le moral des troupes.
- Je l'espère, mais ce ne sont pas quelques mots qu'il leur donnera envie de combattre quand des milliers d'ennemis se dresseront devant eux. La chose la plus importante en ce moment serait de partir et de nous hâter.
Matheor monta sur sa monture en même temps que les autres soldats, et ils partirent d'un galop rapide à Lûmbredor.
Après une demi-journée de chevauchée, ils arrivèrent aux abords de la cité. De la fumée s'élevait au loin. Matheor, était inquiet, et il se précipita pour aller voir d'où venait la fumée. La cité était en feu, les flammes s'élevaient, laissant échapper de longues et épaisses fumées noires. Matheor et Dowluf s'approchèrent. Au loin Bénios les attendait.
Des milliers de cadavres gisaient sur le champ de bataille au pied de la muraille d'enceinte. Des dizaines d'échelles étaient posées sur les murs. Matheor et Dowluf descendirent de leur chevaux et coururent à en perdre haleine jusqu'au troisième niveau de la cité, là ou se trouvait le palais royal. La peur les frappa : toutes les portes étaient enfoncées, les gonds avaient sauté, un amoncellement de cadavres cachait les pavés blancs de la cité. Les combats avaient été rudes et sanglants, les soldats de Lûmbredor avaient combattus vaillamment, en vain...
La bataille avait dû se déroulé un jours avant leur vennue.
Au sommet de la cité, le palais royal était en feu. En pénétrant dans ce dernier, Matheor leva les yeux et découvrit son père, allongé sans vie le visage crispé par la douleur, un poignard planté dans le thorax. La tristesse et la rage envahit alors Matheor. Lûmbredor, l'une des dernières défenses de Casiel, venait de tomber...
- Bonjour mon Prince, quelle direction devons-nous prendre aujourd'hui?
- Nous allons longer les frontières de Casiel, puis nous passerons par les gorges de Doül. Quelques villages se trouvent à proximité.
- Nous... nous n'allons quand même pas longer les frontières qui séparent Imcarmal et Casiel? Vous savez comme moi que si nous rencontrons les barbares de cette région, il y en aura un millier à nos trousses et nous risquons tous de perdre la vie!
- Il le faut. Nous devons parcourir tout le pays, des vies en dépendent, pourquoi ne pas essayer ?! Et si nous ne tombions pas sur eux ? Et si nous réussissons à passer entre leurs filets ?
- Mon prince, vous êtes trop optimiste. Mais, quelle que soit l’issue de cette périlleuse traversée, je serai à vos côtés parce que vous êtes notre futur Roi et que j’ai prêté allégeance à la couronne.
- Je te remercie, brave chevalier, de ton courage et de ta loyauté. Mais il faut que tu comprennes que nous sommes obligés de passer par ces lieux. Même si nous ne recrutons que très peu d'hommes, ce sont les plus solides. Ils combattent la souvent pour défendre leur village, ils sont endurcis par la guerre et fidels à leur patrie. Nous allons lever le camp, prévient les autres.
Le chevalier acquiesça et partit rejoindre les chevaliers qui exécutèrent l'ordre de Matheor. Ils partirent en direction d'Imcarmal.
A première vue, aucun village a l'horison. Il n'y avait que des ruines d’anciens villages et quelques maisons abandonnées. Il fallut beaucoup de temps avant d'apercevoir un village. En s'approchant, le prince s'aperçut que le village venait d'être attaqué. Les toits des maisons et les palissades qui le protégeaient brûlaient. C'était là l'œuvre des armées de Skorn. Matheor accompagnée de Dowluf et de deux chevaliers pénétrèrent dans le village, les autres chevaliers attendraient à l'entrée. Les portes des maisons avaient été arrachées; des femmes, des hommes et des enfants gisaient à terre, sans vie, massacrés. Les deux chevaliers inspectaient les corps pour voir s'ils ne trouvaient pas de survivants. Aucun dans cette partie de village. Dowluf s'était détaché du groupe, il arriva sur la place centrale du village. Des corps des deux camps tapissaient le sol, c'était ici que les hommes du village avaient lutté férocement contre les terribles créatures de Skorn. Un des monstres étalés à terre essayait de ramper jusqu'à l'entrée d'une maison en évitant de se faire repérer par les chevaliers mais Dowluf l'arrêta. Il attrapa le monstre à deux mains, son visage était difforme, son nez et ses oreilles étaient démesurés, un de ses yeux avait dû être arraché et on pouvait voir à l'intérieur l'intérieur de l'orbite. Des longs poils poussaient sur tout son visage et de longues dents sortaient de sa mâchoire ce qui lui donnait une apparence encore plus diabolique.
- Sale chien d'Imcarmal, tu va souffrir! Insultât-il tout en le rouant de coup.
Le monstre essaya d'attraper la cheville de son adversaire et de la lui croquer à l'aide de ses longues dents pointues, mais Dowluf d'un geste extrêmement habile dégaina son glaive et lui trancha la tête qui roula jusqu'à un petit tonneau. Sur la place des gémissements se faisaient entendre, quelques blessés essayaient d'appeler à l'aide. Ils avaient sûrement entendu Dowluf combattre la créature.
Dowluf appela Matheor.
- J'ai trouvé plusieurs blessés, aide-moi à les porter jusqu'à l'entrée du village. Une des créatures de Skorn était encore en vie. J'ai du le tuer quand il a essayé de me mordre. Nous sommes arrivés, trop tard, ils ont déjà ravagé cette zone, nous ne trouverons plus personne à présent ici à part des morts et des blessés !
Ils évacuèrent les blessés du village et appelèrent en renfort quelques chevaliers qui attendaient le retour de Matheor et de ses compagnons. Après avoir fouillé entièrement le village, sorti les derniers blessés et placé dans plusieurs charrettes des corps inanimés, ils mirent le feu aux corps des morts pour empêcher leurs corps d'être livrés aux charognes. Après avoir terminé ce travail, ils sortirent du village.
-Voici l'acte de ses barbares d'Imcarmal s'écria Matheor. Ils n'ont eu aucune pitié, la plupart des paysans sont mort de leurs blessures en souffrant.
- Comment allons nous faire pour transporter les blessés jusqu'au prochain village?, questionna un chevalier. Ils n’ont plus rien !
-Regardez ceux qui sont apte à marcher. Les blessés plus graves, mettez-les sur des chevaux. Les chevaliers acquiescèrent et Matheor se dirigea vers un des blessés.
-Que c'est il passé vieil homme? Racontez-moi tout, il faut qu’on sache, la vie de notre seigneur de Casiel peut en dépendre!
-Une troupe... une troupe de soldat d'Imcarmal...nous ont attaqués dans la nuit. Nous n'avons rien pu faire. Pauvre de nous ! Quelques uns de nos amis ont pu s'enfuir...mais la plupart n'ont pas eu cette chance.
Matheor le remercia. Les chevaliers distribuèrent de la nourriture et de l'eau puis soignèrent les blessures des victimes. Ils installèrent la plupart des blessés sur les chevaux et s'éloignèrent de la frontière pour rentrer dans les terres et trouver d'urgence un village. Ils durent marcher deux lieux avant de trouver un petit village. Matheor demanda à voir le chef et lui raconta les mésaventures des blessés. Tout de suite, celui-ci appela quelques hommes pour aider les chevaliers à transporter les blessés dans des maisons de guérison. L'entraide entre les hommes de Casiel ne connaissait aucune limite. Après avoir installé et soigné les blessés, il invita Matheor et sa troupe à manger et dormir dans son village. Le prince de Lûmbredor le remercia de son hospitalité. Dans la soirée, ils mangèrent de la bonne charcuterie fumée et ils burent de bons vins du pays avant de se diriger vers une auberge où ils furent accueillit et purent enfin dormir.
A l'aube, les troupes de Matheor quittèrent le village en saluant le chef qui les avait logé pendant la nuit. Ils lui laissèrent les bléssés puis partirent chercher leurs montures aux écuries afin de repartirent pour leur mission. Dans les terres de Casiel ils s'aperçurent que les villages étaient plus nombreux, ce qui facilita la tache de Matheor. Maintenant tout allait pour le mieux. De nombreux chefs venaient en renfort et s'alliaient à Matheor.
Au 5ème jour, tous les hommes étaient prêts et allèrent rejoindre l'avant poste. Plus de mille braves hommes, précédés de leurs chefs respectifs, étaient réunis
Le vieux chef de Dumbajha était présent, il s'approcha du jeune prince.
-Voilà, j'ai rassemblé une armée pour vous aider. Environ cinq-cent soldats prêts à mourir pour Casiel. Je n’ai pas failli à ma tâche, vous avez à présent assez d’hommes pour défendre la cité.
-Je n'ai pas assez de mot pour vous exprimer toute ma gratitude. Comment vous appelez vous, vieil homme?
-Je suis Bénios, fils de Labsron. Mort, patrie, Honneur, Combat, Gloire sont les mots que porte mes ancêtres depuis des générations!
Matheor sourit à Bénios, puis il grimpa sur un rocher, et, d'une voix puissante, déclara :
-Chers chefs et chers soldats du pays de Casiel, l'ennemi est à nos portes ! Nous sommes rassemblés en ce jour sous une seule bannière, celle des Castellans, pour combattre les monstres de Skorn ! Maintenant mes frères, galopons jusqu'à Lûmbredor. Pour l'honneur de Casiel !
Les soldats acclamèrent le discours.
Dowluf rejoignit Matheor quand celui-ci desecndit de son promontoire.
- Très beau discours mon ami. Tu as remonté le moral des troupes.
- Je l'espère, mais ce ne sont pas quelques mots qu'il leur donnera envie de combattre quand des milliers d'ennemis se dresseront devant eux. La chose la plus importante en ce moment serait de partir et de nous hâter.
Matheor monta sur sa monture en même temps que les autres soldats, et ils partirent d'un galop rapide à Lûmbredor.
Après une demi-journée de chevauchée, ils arrivèrent aux abords de la cité. De la fumée s'élevait au loin. Matheor, était inquiet, et il se précipita pour aller voir d'où venait la fumée. La cité était en feu, les flammes s'élevaient, laissant échapper de longues et épaisses fumées noires. Matheor et Dowluf s'approchèrent. Au loin Bénios les attendait.
Des milliers de cadavres gisaient sur le champ de bataille au pied de la muraille d'enceinte. Des dizaines d'échelles étaient posées sur les murs. Matheor et Dowluf descendirent de leur chevaux et coururent à en perdre haleine jusqu'au troisième niveau de la cité, là ou se trouvait le palais royal. La peur les frappa : toutes les portes étaient enfoncées, les gonds avaient sauté, un amoncellement de cadavres cachait les pavés blancs de la cité. Les combats avaient été rudes et sanglants, les soldats de Lûmbredor avaient combattus vaillamment, en vain...
La bataille avait dû se déroulé un jours avant leur vennue.
Au sommet de la cité, le palais royal était en feu. En pénétrant dans ce dernier, Matheor leva les yeux et découvrit son père, allongé sans vie le visage crispé par la douleur, un poignard planté dans le thorax. La tristesse et la rage envahit alors Matheor. Lûmbredor, l'une des dernières défenses de Casiel, venait de tomber...
- Le Seigneur OrientalAdmin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Jeu 18 Déc 2008, 20:25
Bien ! Franchement, tu me l'avais déjà montrée. et je te dis bravo pour tous tes efforts, parce que je peux vous assurez qu'il passe des nuits blanche à cause de son histoire xD
Trêve de plaisenterie
Bonne continuation =)
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- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Sam 27 Déc 2008, 23:42
Je voudrais vous présentez le plus grand méchant de mon histoire. Skorn le barron des Enfers et seigneur du Mal.
Les critiques son bonne à prendre.
Skorn avant
Skorn Après
Les critiques son bonne à prendre.
Skorn avant
Skorn Après
- Le Seigneur OrientalAdmin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Dim 28 Déc 2008, 12:45
Je le trouvebien fait. Mais je ne suis pas un expert en dessin et je ne dessine pas super super sans modèle x)
Pour l'arme je l'aurais fait différente. Et on dirait un corps de nageur ^^ 'fin bref, ceci n'est pas si grave t'inquiète
Pour l'arme je l'aurais fait différente. Et on dirait un corps de nageur ^^ 'fin bref, ceci n'est pas si grave t'inquiète
- marssouilleAncien Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Dim 28 Déc 2008, 12:49
Ton histoire est vraiment super =D
Et pour ton méchant, il est bien dessiné, il a vraiment une tête de méchant =)
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- DùnadanFils d'Eorl
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Dim 28 Déc 2008, 19:21
C'est plutôt un bon début, n'aurais-tu pas une carte des lieux où se déroule ton récit? ça m'éclairerait^^
NB : je vois qu'il n'y a pas que moi qui écrit un livre
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- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Dim 11 Jan 2009, 21:32
Je suis entrain de dessiner la carte mais je vais demandé à une personne plus doué que moi en dessins, qui travail dans les arts de me la dessiner. Ce sera nettement plus lisible et plus beau à voir.
- Gluth VonGluthSentinelle Elfe Sylvestre
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 12 Jan 2009, 19:39
Bizard, j'était pas au courant moi, faut die je travaille pas dans les arts (faut dire j'y est jamais voulu y mettre les pieds).Je suis entrain de dessiner la carte mais je vais demandé à une personne plus doué que moi en dessins, qui travail dans les arts de me la dessiner.
Skorn ça fait un bout de temps que je l'ait vu et pourtant, je n'avait pas encore donner mon avi. Donc voilà :
Je trouve que dans l'ensemble il est vraiment, mais alors vraiment pas mal, mise a part son bras droit pour Skorn avant.
Il est ratrèci a l'avant-bras ce qui lui fait une petite main et un petit poigné. C'est le seul hic de mon point de vue, sinon il est vraiment super bien fait.
Et promi, je lirai l'histoire dès que j'aurait du temps libre.
- Le Seigneur OrientalAdmin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 12 Jan 2009, 20:53
Ok Matheor pas de problème
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Sam 31 Jan 2009, 20:05
Chapitre 2:
Tar-Castelän
Trois ans s'étaient écoulés depuis les terribles mésaventures du château de Lûmbredor. Matheor était devenu le roi de Casiel. Son couronnement avait succédé les funérailles de son père ce qui rendit ce jour si triste mais en même temps accomplit la devise familiale, « prendre la place et gouverner avec aisance ce pays ». Les funérailles furent célébrées avec un parterre de fleur jaune, rouge et blanche. Les larmes montaient aux yeux de certains de ces sujets qui appelaient Dëwolun: «le Bien-aimé». Matheor se sentait à ce moment là vraiment orphelin. Il retrouva un peu ses yeux d'enfants, dans la tristesse des mauvais jours. Le temps était venu pour lui d'accomplir sa destinée et de devenir comme son père : le plus puissant homme de Casiel. Ce même jour, l'on fit venir un mage car la coutume royale voulait que le mage de Casiel pose la couronne sur les princes pour qu'ils deviennent de futurs rois. Tëmbral, comme il s'appelait, avait fait porter la couronne depuis quatre génération. Le temps du renouveau s'annonçait et les saisons devinrent de plus en plus calme. Les habitants qui s'étaient enfuis de Lumbredor étaient revenus s'installer dans la cité. Le nouveau roi de Casiel les hébergea et leur donna un travail. La population pût se reconstruire et s'enrichir. Des paysans d'autres villages s'installèrent à Lûmbredor. Les mois passaient sans qu'Imcarmal et ses sbires viennent piller, massacrer et détruire des villages. Dès son couronnement il ordonna la reconstitution totale de la ville, des tours, jusqu'au donjon supérieur qui dominait la vallée. La cité terminée, brillait de mille splendeurs. Les portes avaient été renforcées avec de plus gros gonds et semblaient indestructibles du point de vue des habitants et même du point de vue royal, c'est pourquoi Matheor ordonna à ses soldats de donner cent coups de bélier sur cette porte. Le résultat était parfait, la porte ne bougeait pas, juste quelques égratignures sur le bronze. Sur les remparts, des trébuchets et des tours d'archers avaient été construits pour résister à d'éventuels assauts et menaces. Les toits n'étaient plus en chaume mais en ardoise pour éviter tout risque d'incendie causé par des flèches ennemies. Une longue palissade de bois faisait le tour de la citadelle comme première défense prérogative. Les habitants aidés des soldats réussirent à détourner un pan de la rivière pour créer une douve peu profonde autour du château. Les artisans forgerons avaient, sur l'ordre du roi, forgés des pointes en fer. Celles-ci furent installées dans l'eau, comme ça il n'y avait aucun risque que les soldats à pied montent à l'assaut du château en traversant les douves. Des artificier concoctèrent un puissant combustible liquide placé dans des grandes marmites. Ceci ayant pour but de bloquer les assaillants qui auraient tenté d'escalader les murs avec les échelles. Pour beaucoup, la cité paraissait imprenable, voir même, la plus sécurisée d'Enzymis.
Pendant ces trois ans, la cité connut une paix qui semblait éternelle. Mais pendant ces années, Matheor avait souhaité venger la mort de son père. Or la priorité d'un roi était de fortifier la cité puis de renforcer ses armées en envoyant des messagers dans tous les villages recruter des hommes souhaitant défendre leur pays en temps de guerre.
Tmbrarl n'était pas venu à Lûmbredor pour le couronnement du roi. Il était venu pour annoncer au roi les méfaits et les craintes qu'il avait perçu lors de ses voyages à travers les autres royaumes.
- Allons, dit Mathéor, mage, raconte-moi tes aventures. J'ai hâte de savoir, car à la vue de ton visage, je ne pense pas me réjouir d'avantage, alors parle, toi qui a acquis la parole des sages !
- Les esprits de la forêt mystérieuse du Bordistandrill, sont venus me quérir. Je les connais bien, j'aide à protéger leur forêt des lutins et des farfadets qui veulent les déranger. Il y a quelques jours de cela, une cavalerie d'Imcarmal est passée par la forêt. Les esprits ont entendu quelque chose de très intéressant, et c'est parce justement c'est important que je vous dire cela, et en toute franchise : «Le royaume de Casiel sera rayé de la carte au début du solstice de l'hiver ».
- Comment cela ?
- Ces mots ont été prononcés par Imcarmal il y a une dizaine de jours.
- Nous avons la meilleure défense de Casiel et peut être du monde. Par quel prodige Skorn va essayer de nous atteindre?
- Je ne sais pas mon seigneur Matheor, mais je suis inquiet.
- Merci Tëmbral, va maintenant. Je vais mener une investigation des plus discrètes et en savoir plus sur ce nouveau fléau ou sorcellerie qui pourrait nous atteindre.
- Bien, Sir, je retourne auprès des esprits élémentaires. Si j'apprends autre chose je vous le ferai savoir le plus rapidement possible.
- Quelque chose m'échappe ! Comment se fait-il que vous ayez abandonner vos pouvoirs divinatoires, pour vous fier à d'autre puissance magique?
- Hélas, j'ai laissé certains secrets de la magie pour m'en consacrer à d'autres, c'est le prix à payer quand on affronte plus fort que soit.
Le mage s'en alla. Dowluf arriva au même moment.
-Comment vas-tu l'ami? Tu m'as l'air fatigué?
-Non, mais quelque chose ma bouleversé. Je viens d'apprendre quelques informations par le mage.
-Et qu'elle sont ces informations?
-Je ne peux te le dire, mais bientôt je saurais si la menace est vraie. Mais maintenant que la cité est reconstruite je crains moins cette menace. J'espère que mon père est fier du travail que j'ai accompli pendant ces trois dernières années.
- Oui, votre père aurait souhaité voir cette cité redorée son blason. Je suis certain qu'il l'admire de là où il est, répondit Dowluf. J'admirais profondément cet homme malgré qu'il n'ait pas toujours fait les bons choix surtout en soutenant les paysans qui se révoltaient. Mais aujourd'hui votre château est mieux bâti, ses habitants sont riches et c'est cela le principal. Passer trois années sans aucune attaque, c'est plus que formidable pour nous relancer dans les batailles. Votre père serait fier de vous mon roi, vous êtes bon !
- Je l'espère, mon ami. Aujourd'hui, il serait rentré dans sa 62ème année de vie. Mais quelques chose me trouble depuis un certains moment !
- Quoi donc? Qu'est ce que je dois comprendre? Qu'elle est cet évènement qui vous trouble?
- Et si cela n'était qu'un piège? Aucune attaque enregistrée à Casiel en trois ans, alors que Skorn avait promulgué exactement le contraire! Je ne sais mais ceci me paraît très bizarre ! Qu'est-ce que tu en penses toi ? Tu es du même avis ?
- Je ne saurais dire, mais pourquoi attendre que nous ayons reconstruit une économie et une armée si ce n'est que...
- Parles, dis ce que tu as à dire!
- Je ne sais pas Matheor, peut être qu'il veut tout simplement nous anéantir en une seule fois! Tout simplement!
-C'est un raisonnement qui tient la route, nous en rediscuterons plus tard. Que dirait mon père ? Si seulement il était encore de ce monde il aurait trouvé les mots justes. J'ai perdu les êtres qui m'ont mis au monde de façon brutale. Tous les deux me manquent. Si je devais faire quelque chose pour les revoir un jour, je le ferais. Mais maintenant, l'heure est venue. Te rappelles-tu que j'ai fait le serment de venger mon père et qu'un jour le prix à payer sera la mort. Les monstres de Skorn qui ont commis cet odieux acte mourront de mes propres mains, c'est une chose que je dois accomplir avant que vienne mon heure!
Une annonce avait été faite par un soldat dans la journée. Une grande fête était annoncée :
Brave gens, habitants de notre cité, vous êtes tous conviés à la cour du roi pour assister à un banquet en l'honneur du défunt père de notre souverain ! Cela inclut évidement un rassemblement de tous les invités de marque, paysans comme commerçants ! Nous serons honorés de votre visite.
Le soir venu, les habitants de la cité ainsi que quelques étrangers s'étaient rassemblés. Matheor avait revêtu ses plus beaux vêtements, colorés de bleu, de vert et de noir. Il arriva devant une foule de personnes qui se prosternèrent devant lui en signe de respect.
-Nous sommes le 31 Avriën 7683. Ces jours sont les plus importants pour nous, habitants de Lûmbredor. Cela fait maintenant trois années que nous nous sommes consacrés à la reconstruction de la cité. Trois années de travail où nous avons montrés toute notre ardeur pour que notre cité devienne plus grande et possède une meilleure défense. Cette soirée est consacrée à notre travail et à notre défunt roi, lui qui consacra sa vie à défendre la cité de Skorn et de ses armées. Je voudrais que nous ayons une pensée pour mon père. Que son esprit tourmenté soit apaisé et puisse trouver la paix.
Le peuple fut prit d'un profond sentiment d'allégresse face au discours de Matheor, et une grande fête fut organisée dans la cité. Toute la nuit, banquets et spectacles réjouirent le peuple. Les danseurs et danseuses amusèrent et régalèrent les yeux des jeunes novices, tandis que les enfants jouèrent sur les murailles sous la surveillance vigilante des gardes.
- Comment te sens-tu Matheor? demanda Dowluf. Tu as bien fait d'inaugurer le renouveau de ta cité, ça lui donne des airs de fantaisie je trouve.
- Je me sens soulagé d'avoir pu parler de mon père, il était vraiment adoré de tous. Je vais prendre congé, ma tâche de redorer le blason de cette cité est achevée, maintenant je m'occupe de ma guerre !
-C'est l'heure pour moi et mes hommes de faire notre tour de garde. Je te souhaite une bonne soirée.
A cet instant un vieillard sortit de la foule. C'était Bénios. Il avait était prévenu de la fête organisée par Matheor et s'était empressé de venir voir son ami.
-Que fais-tu là Bénios? Je pensais que tu retournais dans ton village.
-Je sais, mais je ne vois plus quoi y faire depuis que mon fils à pris la relève, et il sait diriger le village sans mon aide. Ce jeune homme s'est endurci avec le temps. Je me sens maintenant plus proche de Lûmbredor depuis que j'ai apporté mon aide à la reconstruction de la cité. J'ai donc décidé de t'apporter mon assistance dans tes campagnes si tu le veux bien.
-Eh bien, tu es un grand ami! Tu as prouvé ta grande loyauté et tu nous a même aidé à la reconstruction totale de la cité. Tu es plus que le bienvenu!"
Matheor et Bénios discutèrent longuement durant toute la soirée. Plus tard Dowluf les rejoignit après avoir finit son tour de garde. Aussi surpris que Matheor, Dowluf s'empressa de saluer Bénios. Il était extrêmement heureux que Bénios soit revenu dans leur cité. Ils bavardèrent une grande partie de la nuit sur les murailles de la cité.
Tar-Castelän
Trois ans s'étaient écoulés depuis les terribles mésaventures du château de Lûmbredor. Matheor était devenu le roi de Casiel. Son couronnement avait succédé les funérailles de son père ce qui rendit ce jour si triste mais en même temps accomplit la devise familiale, « prendre la place et gouverner avec aisance ce pays ». Les funérailles furent célébrées avec un parterre de fleur jaune, rouge et blanche. Les larmes montaient aux yeux de certains de ces sujets qui appelaient Dëwolun: «le Bien-aimé». Matheor se sentait à ce moment là vraiment orphelin. Il retrouva un peu ses yeux d'enfants, dans la tristesse des mauvais jours. Le temps était venu pour lui d'accomplir sa destinée et de devenir comme son père : le plus puissant homme de Casiel. Ce même jour, l'on fit venir un mage car la coutume royale voulait que le mage de Casiel pose la couronne sur les princes pour qu'ils deviennent de futurs rois. Tëmbral, comme il s'appelait, avait fait porter la couronne depuis quatre génération. Le temps du renouveau s'annonçait et les saisons devinrent de plus en plus calme. Les habitants qui s'étaient enfuis de Lumbredor étaient revenus s'installer dans la cité. Le nouveau roi de Casiel les hébergea et leur donna un travail. La population pût se reconstruire et s'enrichir. Des paysans d'autres villages s'installèrent à Lûmbredor. Les mois passaient sans qu'Imcarmal et ses sbires viennent piller, massacrer et détruire des villages. Dès son couronnement il ordonna la reconstitution totale de la ville, des tours, jusqu'au donjon supérieur qui dominait la vallée. La cité terminée, brillait de mille splendeurs. Les portes avaient été renforcées avec de plus gros gonds et semblaient indestructibles du point de vue des habitants et même du point de vue royal, c'est pourquoi Matheor ordonna à ses soldats de donner cent coups de bélier sur cette porte. Le résultat était parfait, la porte ne bougeait pas, juste quelques égratignures sur le bronze. Sur les remparts, des trébuchets et des tours d'archers avaient été construits pour résister à d'éventuels assauts et menaces. Les toits n'étaient plus en chaume mais en ardoise pour éviter tout risque d'incendie causé par des flèches ennemies. Une longue palissade de bois faisait le tour de la citadelle comme première défense prérogative. Les habitants aidés des soldats réussirent à détourner un pan de la rivière pour créer une douve peu profonde autour du château. Les artisans forgerons avaient, sur l'ordre du roi, forgés des pointes en fer. Celles-ci furent installées dans l'eau, comme ça il n'y avait aucun risque que les soldats à pied montent à l'assaut du château en traversant les douves. Des artificier concoctèrent un puissant combustible liquide placé dans des grandes marmites. Ceci ayant pour but de bloquer les assaillants qui auraient tenté d'escalader les murs avec les échelles. Pour beaucoup, la cité paraissait imprenable, voir même, la plus sécurisée d'Enzymis.
Pendant ces trois ans, la cité connut une paix qui semblait éternelle. Mais pendant ces années, Matheor avait souhaité venger la mort de son père. Or la priorité d'un roi était de fortifier la cité puis de renforcer ses armées en envoyant des messagers dans tous les villages recruter des hommes souhaitant défendre leur pays en temps de guerre.
Tmbrarl n'était pas venu à Lûmbredor pour le couronnement du roi. Il était venu pour annoncer au roi les méfaits et les craintes qu'il avait perçu lors de ses voyages à travers les autres royaumes.
- Allons, dit Mathéor, mage, raconte-moi tes aventures. J'ai hâte de savoir, car à la vue de ton visage, je ne pense pas me réjouir d'avantage, alors parle, toi qui a acquis la parole des sages !
- Les esprits de la forêt mystérieuse du Bordistandrill, sont venus me quérir. Je les connais bien, j'aide à protéger leur forêt des lutins et des farfadets qui veulent les déranger. Il y a quelques jours de cela, une cavalerie d'Imcarmal est passée par la forêt. Les esprits ont entendu quelque chose de très intéressant, et c'est parce justement c'est important que je vous dire cela, et en toute franchise : «Le royaume de Casiel sera rayé de la carte au début du solstice de l'hiver ».
- Comment cela ?
- Ces mots ont été prononcés par Imcarmal il y a une dizaine de jours.
- Nous avons la meilleure défense de Casiel et peut être du monde. Par quel prodige Skorn va essayer de nous atteindre?
- Je ne sais pas mon seigneur Matheor, mais je suis inquiet.
- Merci Tëmbral, va maintenant. Je vais mener une investigation des plus discrètes et en savoir plus sur ce nouveau fléau ou sorcellerie qui pourrait nous atteindre.
- Bien, Sir, je retourne auprès des esprits élémentaires. Si j'apprends autre chose je vous le ferai savoir le plus rapidement possible.
- Quelque chose m'échappe ! Comment se fait-il que vous ayez abandonner vos pouvoirs divinatoires, pour vous fier à d'autre puissance magique?
- Hélas, j'ai laissé certains secrets de la magie pour m'en consacrer à d'autres, c'est le prix à payer quand on affronte plus fort que soit.
Le mage s'en alla. Dowluf arriva au même moment.
-Comment vas-tu l'ami? Tu m'as l'air fatigué?
-Non, mais quelque chose ma bouleversé. Je viens d'apprendre quelques informations par le mage.
-Et qu'elle sont ces informations?
-Je ne peux te le dire, mais bientôt je saurais si la menace est vraie. Mais maintenant que la cité est reconstruite je crains moins cette menace. J'espère que mon père est fier du travail que j'ai accompli pendant ces trois dernières années.
- Oui, votre père aurait souhaité voir cette cité redorée son blason. Je suis certain qu'il l'admire de là où il est, répondit Dowluf. J'admirais profondément cet homme malgré qu'il n'ait pas toujours fait les bons choix surtout en soutenant les paysans qui se révoltaient. Mais aujourd'hui votre château est mieux bâti, ses habitants sont riches et c'est cela le principal. Passer trois années sans aucune attaque, c'est plus que formidable pour nous relancer dans les batailles. Votre père serait fier de vous mon roi, vous êtes bon !
- Je l'espère, mon ami. Aujourd'hui, il serait rentré dans sa 62ème année de vie. Mais quelques chose me trouble depuis un certains moment !
- Quoi donc? Qu'est ce que je dois comprendre? Qu'elle est cet évènement qui vous trouble?
- Et si cela n'était qu'un piège? Aucune attaque enregistrée à Casiel en trois ans, alors que Skorn avait promulgué exactement le contraire! Je ne sais mais ceci me paraît très bizarre ! Qu'est-ce que tu en penses toi ? Tu es du même avis ?
- Je ne saurais dire, mais pourquoi attendre que nous ayons reconstruit une économie et une armée si ce n'est que...
- Parles, dis ce que tu as à dire!
- Je ne sais pas Matheor, peut être qu'il veut tout simplement nous anéantir en une seule fois! Tout simplement!
-C'est un raisonnement qui tient la route, nous en rediscuterons plus tard. Que dirait mon père ? Si seulement il était encore de ce monde il aurait trouvé les mots justes. J'ai perdu les êtres qui m'ont mis au monde de façon brutale. Tous les deux me manquent. Si je devais faire quelque chose pour les revoir un jour, je le ferais. Mais maintenant, l'heure est venue. Te rappelles-tu que j'ai fait le serment de venger mon père et qu'un jour le prix à payer sera la mort. Les monstres de Skorn qui ont commis cet odieux acte mourront de mes propres mains, c'est une chose que je dois accomplir avant que vienne mon heure!
Une annonce avait été faite par un soldat dans la journée. Une grande fête était annoncée :
Brave gens, habitants de notre cité, vous êtes tous conviés à la cour du roi pour assister à un banquet en l'honneur du défunt père de notre souverain ! Cela inclut évidement un rassemblement de tous les invités de marque, paysans comme commerçants ! Nous serons honorés de votre visite.
Le soir venu, les habitants de la cité ainsi que quelques étrangers s'étaient rassemblés. Matheor avait revêtu ses plus beaux vêtements, colorés de bleu, de vert et de noir. Il arriva devant une foule de personnes qui se prosternèrent devant lui en signe de respect.
-Nous sommes le 31 Avriën 7683. Ces jours sont les plus importants pour nous, habitants de Lûmbredor. Cela fait maintenant trois années que nous nous sommes consacrés à la reconstruction de la cité. Trois années de travail où nous avons montrés toute notre ardeur pour que notre cité devienne plus grande et possède une meilleure défense. Cette soirée est consacrée à notre travail et à notre défunt roi, lui qui consacra sa vie à défendre la cité de Skorn et de ses armées. Je voudrais que nous ayons une pensée pour mon père. Que son esprit tourmenté soit apaisé et puisse trouver la paix.
Le peuple fut prit d'un profond sentiment d'allégresse face au discours de Matheor, et une grande fête fut organisée dans la cité. Toute la nuit, banquets et spectacles réjouirent le peuple. Les danseurs et danseuses amusèrent et régalèrent les yeux des jeunes novices, tandis que les enfants jouèrent sur les murailles sous la surveillance vigilante des gardes.
- Comment te sens-tu Matheor? demanda Dowluf. Tu as bien fait d'inaugurer le renouveau de ta cité, ça lui donne des airs de fantaisie je trouve.
- Je me sens soulagé d'avoir pu parler de mon père, il était vraiment adoré de tous. Je vais prendre congé, ma tâche de redorer le blason de cette cité est achevée, maintenant je m'occupe de ma guerre !
-C'est l'heure pour moi et mes hommes de faire notre tour de garde. Je te souhaite une bonne soirée.
A cet instant un vieillard sortit de la foule. C'était Bénios. Il avait était prévenu de la fête organisée par Matheor et s'était empressé de venir voir son ami.
-Que fais-tu là Bénios? Je pensais que tu retournais dans ton village.
-Je sais, mais je ne vois plus quoi y faire depuis que mon fils à pris la relève, et il sait diriger le village sans mon aide. Ce jeune homme s'est endurci avec le temps. Je me sens maintenant plus proche de Lûmbredor depuis que j'ai apporté mon aide à la reconstruction de la cité. J'ai donc décidé de t'apporter mon assistance dans tes campagnes si tu le veux bien.
-Eh bien, tu es un grand ami! Tu as prouvé ta grande loyauté et tu nous a même aidé à la reconstruction totale de la cité. Tu es plus que le bienvenu!"
Matheor et Bénios discutèrent longuement durant toute la soirée. Plus tard Dowluf les rejoignit après avoir finit son tour de garde. Aussi surpris que Matheor, Dowluf s'empressa de saluer Bénios. Il était extrêmement heureux que Bénios soit revenu dans leur cité. Ils bavardèrent une grande partie de la nuit sur les murailles de la cité.
- Matheor555Admin-Dunedain
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Armées jouées: Toutes LOTR et Hobbit
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Autre(s): Dark Angel, Haut Elfe, Stormcast
Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Sam 31 Jan 2009, 20:05
Le lendemain, un émissaire de Tar-Castelän fut accueillit dans la cité. Il demanda à obtenir une audience avec le roi de Lûmbredor. Celui-ci l'attendait dans la salle du trône.
- Seigneur Matheor, nous avons ordre de vous menez à Tar-Castelän. Le roi Firmarant, votre suzerain, vous demande auprès de lui. Il souhaite s'entretenir vivement avec vous sur un sujet de la plus haute importance ! Il ne faut pas tarder, prenez vos effets personnels, nous devons y être le plus rapidement possible. Dépêchez-vous!
Matheor répondit alors d'un ton très sec qui fit frémir plusieurs personnes de son entourage. L'émissaire baissa les yeux:
- Vous m'ordonnez de vous suivre? Firmarant se croit toujours le plus grand seigneur après avoir laissé brûler ma cité, et laissez mourir mon père ! Je n'ai que faire d'accéder à la requête de ce lâche et prétentieux seigneur que vous servez. Votre Roi n'a aucun talent comparé à son père, qui lui au moins savait aidé ses alliés. Firmarant et plus puissant que moi. Être seigneur de Casiel et de Tär-Castellan donne de nombreux avantages mais je n'accepte pas qu'il ne nous apporte aucune aide!
- Nous étions nous même attaqués messire. Ce qui justifie en tout point notre absence à la mort de votre père et vous le savez bien, je ne suis pas ici pour vous mentir mais vous quérir de toute urgence! Notre seigneur et bon, je vous le promet.
- Un bon seigneur...Comment une cité comme Tar-Castelän, ayant des soldats dans tout les contrées, ne peut-elle pas venir au secours d'une des dernière grande cité du Pays de Casiel? Pourtant le pacte d'alliance l'a stipulé, Firmarant se doit d'aider son prochain. L'attaque que vous avez essuyé il y a trois ans de cela, n'est que broutille pour une cité comme la sienne. J'accepte de vous suivre, je m'expliquerais avec votre bon seigneur comme vous l'appeler.
Dowluf et Bénios arrivèrent au même moment.
- Restes au château, je te confie les rênes de la cité, j'ai une entière confiance en toi, tu ne me feras jamais faux bon. Tu es l'Intendant de Casiel à présent, honores cette mission et ce poste. Le seigneur Firmarant m'a fait quérir. Je n'en aurai que pour quelques jours. Bénios, tu m'accompagneras pour ce voyage. Dowluf, restes ici et dirige la cité pendant mon absence. Je te fais entièrement confiance.
L'idée de quitter pour la première fois son fidèle ami, l'attristaient, mais il savait qu'il pouvait compter sur Dowluf. Matheor et Bénios revêtirent leurs armures de métal sculpté par des forgerons de Lûmbredor. Ils suivirent l'émissaire jusqu'à Tar-Castelän accompagnés de quelques gardes.
Après une journée de galop qui fût des plus rapides, habitué au long voyage, Matheor aperçut enfin la cité. Elle devait être plus étendue que Lûmbredor et avec six niveaux dont chacun était protégé par des trébuchets. Aucun ennemi n'avait jamais passé ces murs. Cette cité surplombait toute la région grâce aux hautes tours au centre de la cité qui servait de tours d'observations. La cité de Tar-Castelän ressemblait à Lûmbredor. On pouvait observer le même style d'architecture et de matériaux de fabrication. La pierre n'était plus aussi blanche qu'auparavant. On pouvait distinguer les traces des anciens combats, des impacts sur les murailles. L'intérieur de la cité était resplendissante. De magnifiques statues ornaient chaque coin de la cité. Matheor se souvenait des deux premières fois où il avait visité la cité. Deux soldats les conduisirent dans l'enceinte de la forteresse et tous purent enfin se restaurer à leur guise.
-Le seigneur vous recevra demain dans la matinée. En attendant reposez-vous bien. Ce voyage a dû être éprouvant pour vous. La nuit vous fera réfléchir sur votre venue ici. Bonne nuit Sir Matheor, en espérant vous revoir en pleine forme dans la matinée.
Le lendemain matin vers huit heures les mêmes soldats réveillèrent Bénios et Matheor. A leur grande surprise, ces derniers étaient déjà prêts.
- Suivez-nous, notre seigneur vous attend.
En arrivant face à la Citadelle, Matheor et Bénios ne purent s'empêcher de regarder la grande et imposante statue en or du grand roi feu Tar-Castelän, fondateur des cinq puissantes cités de Casiel, dont il n'en reste que deux encore debout ; Lûmbredor et Tar-Castelän. Des gardes entouraient l'imposante statue. Leurs visages semblaient figés.
Ils avancèrent le long d'un couloir tout en marbre où plusieurs statues étaient exposées. Un souffle d'air frais passa sur la nuque de Matheor... Voir ces statues lui provoquait de tels frissons...
Au fond de la pièce se trouvait un grand trône où un petit homme au visage rond et aux cheveux gris était assis. Il avait un long manteau en fourrure et une couronne d'or sur sa tête. C'était Firmarant qui attendait patiemment Matheor.
- Vous voilà! Bienvenue dans ma cité, s'exclama Firmarant. Savez-vous pourquoi j'ai fait appel à vous, Matheor ? J'ai voulu que vous veniez en personne.
- Non, et je m'en agace d'avance. Pourquoi m'avez vous fais venir. C'est nouveau de votre part. D'habitude vous ne faite pas appel à nous. Serait-il nouveau que vous demandiez de l'aide ? Venons au fait, quelle mauvaise nouvelle allez vous m'apporter ? Je ne peux plus attendre davantage !
-Vous pouvez voir que depuis quelques années Skorn devient de plus en plus puissant. Ses armées ne cessent de grandir. Nous serons bientôt trop faible pour les chasser de nos terres, seul un guerrier aussi expérimenté que vous pourrai faire quelque chose. Si vous y arrivez l'or coulera à vos pieds, et vous pourrez... améliorer la défense de votre cité. A ce que l'on raconte, votre cité et maintenant puissante, à dire même infranchissable d'après mes éclaireurs.
- La défense de ma cité est bien meilleure que la votre depuis quelques jours ! Mais de l'or encore et toujours, à qui l'avez-vous volé? Et par-dessus tout. Vous ne nous avez apporter aucune aide depuis que vous êtes au trône et du jour au lendemain vous me demander. De plus comment détruire un ennemi dont les légendes parlent de son invincibilité? Que cherchez vous exactement ?
-Et bien pas si invincible que ça en réalité! Un mystérieux visiteur, nous as fournit des manuscrits. Nous avons rangeait les manuscrits dans la bibliothèque de Tar-Castelän, Nous les avons lu et nous nous sommes uppercut que Skorn pouvait être éventuellement vaincu. Cette légende raconte l'histoire de trois pierres éparpillaient sur ce monde et qui furent crée dans un seul but. Protéger Enzymis.. Si vous les rassemblaient et que vous les plaçaient dans un temple magique, je ne me souviens plus du nom, ces dernières n'en formeront qu'une et ultime arme contre Skorn et ses forces.
-Vous ne vous êtes pas demander qui était cette mystérieuse personne. Et si il venait de la création de Skorn.
-Je ne pense pas Matheor. J'en suis persuadé que ce personnage est envoyé par les dieux d'Enzymis. Nous n'avons jamais eu la chance de réussir à tomber sur de pareil manuscrits
- Ce voyage est périlleux. Je ne sais où se trouvent ces pierres et encore moins où est ce temple! Continuez, donnez moi d'autres informations plus concrètes.
- Des écrits dévoilent où peuvent se trouvaient les trois pierres.
- Où sont ces écrits? Quand pourrais-je les consulter?
- Dans ma bibliothèque personnelle. Elles sont cachées dans un coffre. Un de mes gardes vous y emmènera.
- Mais si par miracle j'accepte votre mission, seul, je ne pourrais y arriver. Il me faut des personnes en qui j'ai confiance.
- Je n'ai jamais dit que vous seriez seul. Nous avons déjà informé les pays voisins de cette future quête. Les plus braves soldats de tout Enzymis ont répondu à cet appel. Je ne sais combien de personnes viendront. Mais nous le sauront sûrement dans les prochains jours. Le courage est une qualité que beaucoup de braves soldats ont oublié. Mais si vous le voulait, vous pourrez
être accompagné de quelques-uns de vos amis.
Matheor et Bénios s'échangèrent un regard. Bénios lui fît comprendre de ne pas accepter.
Après un bref instant, Matheor répondit :
- J'accepte! Mais si je réussis cette mission désespérée, je voudrais que vous soyez là vous et vos hommes, quand nous aurons besoin de vos services et qu'une de vos légions soit envoyée dans les prochains jours pour défendre ma cité lors de mon absence. D'ailleurs en cas de siège vous êtes tenu d'aider Lûmbredor. Même si, dix-mille monstres venaient à se trouver devant les remparts.
- Dans ces termes je ne peux qu'accepter. Comme vous le dites, j'y suis tenu. Vous partirez le plus vite possible. Maintenant, vous pouvez disposer. On vous donnera les cartes lors de votre départ.
Bénios et Matheor sortirent du palais tout en marchant calmement. Les soldats qui attendaient devant s'étaient prit d'affection pour Matheor et son autorité.
-Pourquoi as-tu accepté Matheor? Cette quête nous dépasse largement.
-Il fallait accepter cette mission. C'est une occasion pour moi d'essayer de vaincre Skorn. Je ne peux vivre avec l'idée qu'un jour Skorn détruira les peuples de ce monde jusqu'au dernier.
Un soldat les emmena dans la bibliothèque de Firmarant. Elle était très grande et peu éclairée. Des couches de poussière s'étaient déposées sur les livres au fils des années.
Après avoir étudié différentes cartes d'Enzymis et des manuscrits poussiéreux qui parlaient brièvement de Skorn, de son pouvoir et des trois pierres magiques, il trouva enfin la légende.
Trois pierres furent crées pour rétablir la paix dans le monde. Elles furent conçues par le dieu Tïnuvälys.
La pierre Rouge se trouve sur une des montagnes de la chaîne Mimonlien, au cœur du grand volcan d'Esantrös. Elle protège le monde des incendies et des sécheresses.
La pierre bleue se trouve dans la cité enfouie de Tel -Atlancas. Ancienne cité sur la petite île d'Elmös non loin du continent où ce trouve la cité de Braon. Elle protège les villes du déchainement des eaux.
La dernière, créée dans les entrailles de la terre, est la pierre noire. Elle a pour but de protéger les habitants d'Enzymis du mal. Si cette pierre tombe entre les mains de n'importe qui, cette puissance pourrait bien détruire le monde entier
Les trois pierres rassemblées en une formeront la plus puissante des armes. La fin arrivera bientôt lorsque l'entité maléfique se les seras appropriés pour ne former plus qu'une seule et unique pierre.
Écrit du Magicien Perverche de Blois.
- Étrange, les trois pierres devraient toujours avoir effet sur l'ennemi et donc la paix devrait toujours régner sur Enzymis. Une des pierres a du être déplacée ou volée. Ce n'est pas possible, répondit Matheor, bouleversé. Je ne savais pas que le monde courait à une catastrophe de cette envergure.
- J'opte plutôt pour l'hypothèse que l'effet de la pierre noir n'a plus d'emprise face à la puissance de Skorn. Nous pouvons beaucoup espéré sur notre dernière arme; le courage. Matheor cette quête ne peux être poursuivie. Nous allons tous y laissez notre peau!
-Je ne voudrais pas que cela arrive à ceux que j'apprécie ! La seule possibilité de le savoir est d'aller vérifier au plus vite ! Sortons maintenant, cet endroit me fait froid dans le dos.
Matheor appela le soldat qui gardait la porte.
- Dites à votre seigneur qu'il pourra informer nos futurs compagnons de nous rejoindre à Lûmbredor le vingtième jours de ce mois.
Le soldat acquiesça et alla prévenir Firmarant.
Matheor et Bénios quittèrent la grande salle et allèrent directement chercher leurs montures pour partir au plus vite.
Bénios n'avait pas l'air rassuré.
- Comment vas-tu faire pour trouver ces pierres dans ces territoires inconnus sans avoir pris connaissance des dangers? Nous n'avons pas découvert de carte de ce monde qui précise les lieux exacts, juste un point sur une carte au milieu de nulle part. Je dis que nous faisons une grossière erreur.
- J'ai déjà entendu parler de ces territoires, le sage de la cité pourra nous éclairer.
- Dowluf pourrait t'accompagner... et moi aussi, dit Bénios, malgré la peur qui me hante déjà je te reste fidèle . Je ne suis pas resté trois ans à aider à reconstruire la cité pour abandonner si vite, je reste pour t'aider.
- Je serai fier d'avoir d'aussi braves compagnons pour me suivre dans cette quête, mais Dowluf décidera de ce qui est le mieux pour lui. Je ne m'en fais pas pour ça, il est l'intendant du Royaume de Casiel et je suis heureux de vous avoir tout les deux comme conseillers, guides, frères d'armes...
Matheor et Bénios sortirent de la pièce, descendirent aux écuries, carapaçonnèrent leurs chevaux et partirent pour Lûmbredor.
Après une journée de galop, Matheor et Bénios arrivèrent enfin à la cité. Les gardes ouvrirent les portes. Ils pénétrèrent dans la cité, emmenèrent les chevaux dans les écuries, les descellèrent et partirent au palais royal rejoindre Dowluf.
Arrivé au palais Matheor aperçut Dowluf faisant les cents pas. Il devait attendre la venue de ses compagnons
- Dowluf, vieux frère ! S'égosilla Matheor, que je suis heureux de te revoir. Des choses importantes pendant cette absence ?
- Te revoilà ! Tout s'est bien passé lors de ton absence. J'ai envoyé une centaine de soldats chargés de recruter des hommes pour constituer une puissante armée et faire face à cette vengeance qu'est la vôtre, je leur ai donné une semaine pour ramener le maximum de soldats ici. Puis votre projet de construction d'une muraille sud s'est mis en place, si nous nous débrouillons bien, dix milliers de personnes pourront rentrer dans la cité. N'est ce pas magnifique, Sir ?
- Je me dois de te parler, c'est important. Bien sûr, tout ce que tu m'as dit l'est aussi, c'est superbe, mais il te faut savoir quelque chose de plus important. Le seigneur Firmarant à besoin de nous pour une grande quête, une mission. Casiel au début du solstice d'hiver sera rasée de la carte selon les dires d'Imcarmal. Cette quête est de retrouver des pierres de pouvoir. Si nous les détenons et les détruisons, le mal disparaîtra à tout jamais de ces terres et c'est ce que nous voulons depuis des années. Je voudrais que tu sois à mes côtés, que nous allions faire ensemble cette quête.
- Éclaire moi d'avantage s'il te plaît.
-Cette quête est de loin la plus dure que nous ayons eu à faire. Elle consiste à retrouver trois pierres uniques aux pouvoirs puissants et destructeurs, trouver un temple du nom de Ner-Luna puis abolir à jamais la folie haineuse de Skorn et de ses armées implacables. Nous ne serons pas seuls. La quête fût annoncée dans tout Enzymis et les plus braves soldats viendront nous rejoindre dans vingt jours. J'irais consulter le sage du village dès demain. J'espère qu'il répondra avec franchise à ce que je lui demanderais.
- J'accepte de te suivre Matheor. C'est par l'affection que je te porte que je sacrifierais ma vie, tu es le meilleur roi du monde.
Matheor le remercia puis regagna après la discussion sa chambre et prit un repos bien mérité. Le roi et ses deux acolytes savaient que la mission serait extrêmement dangereuse. Le roi ferma les yeux se plongeant dans un merveilleux rêve.
- Seigneur Matheor, nous avons ordre de vous menez à Tar-Castelän. Le roi Firmarant, votre suzerain, vous demande auprès de lui. Il souhaite s'entretenir vivement avec vous sur un sujet de la plus haute importance ! Il ne faut pas tarder, prenez vos effets personnels, nous devons y être le plus rapidement possible. Dépêchez-vous!
Matheor répondit alors d'un ton très sec qui fit frémir plusieurs personnes de son entourage. L'émissaire baissa les yeux:
- Vous m'ordonnez de vous suivre? Firmarant se croit toujours le plus grand seigneur après avoir laissé brûler ma cité, et laissez mourir mon père ! Je n'ai que faire d'accéder à la requête de ce lâche et prétentieux seigneur que vous servez. Votre Roi n'a aucun talent comparé à son père, qui lui au moins savait aidé ses alliés. Firmarant et plus puissant que moi. Être seigneur de Casiel et de Tär-Castellan donne de nombreux avantages mais je n'accepte pas qu'il ne nous apporte aucune aide!
- Nous étions nous même attaqués messire. Ce qui justifie en tout point notre absence à la mort de votre père et vous le savez bien, je ne suis pas ici pour vous mentir mais vous quérir de toute urgence! Notre seigneur et bon, je vous le promet.
- Un bon seigneur...Comment une cité comme Tar-Castelän, ayant des soldats dans tout les contrées, ne peut-elle pas venir au secours d'une des dernière grande cité du Pays de Casiel? Pourtant le pacte d'alliance l'a stipulé, Firmarant se doit d'aider son prochain. L'attaque que vous avez essuyé il y a trois ans de cela, n'est que broutille pour une cité comme la sienne. J'accepte de vous suivre, je m'expliquerais avec votre bon seigneur comme vous l'appeler.
Dowluf et Bénios arrivèrent au même moment.
- Restes au château, je te confie les rênes de la cité, j'ai une entière confiance en toi, tu ne me feras jamais faux bon. Tu es l'Intendant de Casiel à présent, honores cette mission et ce poste. Le seigneur Firmarant m'a fait quérir. Je n'en aurai que pour quelques jours. Bénios, tu m'accompagneras pour ce voyage. Dowluf, restes ici et dirige la cité pendant mon absence. Je te fais entièrement confiance.
L'idée de quitter pour la première fois son fidèle ami, l'attristaient, mais il savait qu'il pouvait compter sur Dowluf. Matheor et Bénios revêtirent leurs armures de métal sculpté par des forgerons de Lûmbredor. Ils suivirent l'émissaire jusqu'à Tar-Castelän accompagnés de quelques gardes.
Après une journée de galop qui fût des plus rapides, habitué au long voyage, Matheor aperçut enfin la cité. Elle devait être plus étendue que Lûmbredor et avec six niveaux dont chacun était protégé par des trébuchets. Aucun ennemi n'avait jamais passé ces murs. Cette cité surplombait toute la région grâce aux hautes tours au centre de la cité qui servait de tours d'observations. La cité de Tar-Castelän ressemblait à Lûmbredor. On pouvait observer le même style d'architecture et de matériaux de fabrication. La pierre n'était plus aussi blanche qu'auparavant. On pouvait distinguer les traces des anciens combats, des impacts sur les murailles. L'intérieur de la cité était resplendissante. De magnifiques statues ornaient chaque coin de la cité. Matheor se souvenait des deux premières fois où il avait visité la cité. Deux soldats les conduisirent dans l'enceinte de la forteresse et tous purent enfin se restaurer à leur guise.
-Le seigneur vous recevra demain dans la matinée. En attendant reposez-vous bien. Ce voyage a dû être éprouvant pour vous. La nuit vous fera réfléchir sur votre venue ici. Bonne nuit Sir Matheor, en espérant vous revoir en pleine forme dans la matinée.
Le lendemain matin vers huit heures les mêmes soldats réveillèrent Bénios et Matheor. A leur grande surprise, ces derniers étaient déjà prêts.
- Suivez-nous, notre seigneur vous attend.
En arrivant face à la Citadelle, Matheor et Bénios ne purent s'empêcher de regarder la grande et imposante statue en or du grand roi feu Tar-Castelän, fondateur des cinq puissantes cités de Casiel, dont il n'en reste que deux encore debout ; Lûmbredor et Tar-Castelän. Des gardes entouraient l'imposante statue. Leurs visages semblaient figés.
Ils avancèrent le long d'un couloir tout en marbre où plusieurs statues étaient exposées. Un souffle d'air frais passa sur la nuque de Matheor... Voir ces statues lui provoquait de tels frissons...
Au fond de la pièce se trouvait un grand trône où un petit homme au visage rond et aux cheveux gris était assis. Il avait un long manteau en fourrure et une couronne d'or sur sa tête. C'était Firmarant qui attendait patiemment Matheor.
- Vous voilà! Bienvenue dans ma cité, s'exclama Firmarant. Savez-vous pourquoi j'ai fait appel à vous, Matheor ? J'ai voulu que vous veniez en personne.
- Non, et je m'en agace d'avance. Pourquoi m'avez vous fais venir. C'est nouveau de votre part. D'habitude vous ne faite pas appel à nous. Serait-il nouveau que vous demandiez de l'aide ? Venons au fait, quelle mauvaise nouvelle allez vous m'apporter ? Je ne peux plus attendre davantage !
-Vous pouvez voir que depuis quelques années Skorn devient de plus en plus puissant. Ses armées ne cessent de grandir. Nous serons bientôt trop faible pour les chasser de nos terres, seul un guerrier aussi expérimenté que vous pourrai faire quelque chose. Si vous y arrivez l'or coulera à vos pieds, et vous pourrez... améliorer la défense de votre cité. A ce que l'on raconte, votre cité et maintenant puissante, à dire même infranchissable d'après mes éclaireurs.
- La défense de ma cité est bien meilleure que la votre depuis quelques jours ! Mais de l'or encore et toujours, à qui l'avez-vous volé? Et par-dessus tout. Vous ne nous avez apporter aucune aide depuis que vous êtes au trône et du jour au lendemain vous me demander. De plus comment détruire un ennemi dont les légendes parlent de son invincibilité? Que cherchez vous exactement ?
-Et bien pas si invincible que ça en réalité! Un mystérieux visiteur, nous as fournit des manuscrits. Nous avons rangeait les manuscrits dans la bibliothèque de Tar-Castelän, Nous les avons lu et nous nous sommes uppercut que Skorn pouvait être éventuellement vaincu. Cette légende raconte l'histoire de trois pierres éparpillaient sur ce monde et qui furent crée dans un seul but. Protéger Enzymis.. Si vous les rassemblaient et que vous les plaçaient dans un temple magique, je ne me souviens plus du nom, ces dernières n'en formeront qu'une et ultime arme contre Skorn et ses forces.
-Vous ne vous êtes pas demander qui était cette mystérieuse personne. Et si il venait de la création de Skorn.
-Je ne pense pas Matheor. J'en suis persuadé que ce personnage est envoyé par les dieux d'Enzymis. Nous n'avons jamais eu la chance de réussir à tomber sur de pareil manuscrits
- Ce voyage est périlleux. Je ne sais où se trouvent ces pierres et encore moins où est ce temple! Continuez, donnez moi d'autres informations plus concrètes.
- Des écrits dévoilent où peuvent se trouvaient les trois pierres.
- Où sont ces écrits? Quand pourrais-je les consulter?
- Dans ma bibliothèque personnelle. Elles sont cachées dans un coffre. Un de mes gardes vous y emmènera.
- Mais si par miracle j'accepte votre mission, seul, je ne pourrais y arriver. Il me faut des personnes en qui j'ai confiance.
- Je n'ai jamais dit que vous seriez seul. Nous avons déjà informé les pays voisins de cette future quête. Les plus braves soldats de tout Enzymis ont répondu à cet appel. Je ne sais combien de personnes viendront. Mais nous le sauront sûrement dans les prochains jours. Le courage est une qualité que beaucoup de braves soldats ont oublié. Mais si vous le voulait, vous pourrez
être accompagné de quelques-uns de vos amis.
Matheor et Bénios s'échangèrent un regard. Bénios lui fît comprendre de ne pas accepter.
Après un bref instant, Matheor répondit :
- J'accepte! Mais si je réussis cette mission désespérée, je voudrais que vous soyez là vous et vos hommes, quand nous aurons besoin de vos services et qu'une de vos légions soit envoyée dans les prochains jours pour défendre ma cité lors de mon absence. D'ailleurs en cas de siège vous êtes tenu d'aider Lûmbredor. Même si, dix-mille monstres venaient à se trouver devant les remparts.
- Dans ces termes je ne peux qu'accepter. Comme vous le dites, j'y suis tenu. Vous partirez le plus vite possible. Maintenant, vous pouvez disposer. On vous donnera les cartes lors de votre départ.
Bénios et Matheor sortirent du palais tout en marchant calmement. Les soldats qui attendaient devant s'étaient prit d'affection pour Matheor et son autorité.
-Pourquoi as-tu accepté Matheor? Cette quête nous dépasse largement.
-Il fallait accepter cette mission. C'est une occasion pour moi d'essayer de vaincre Skorn. Je ne peux vivre avec l'idée qu'un jour Skorn détruira les peuples de ce monde jusqu'au dernier.
Un soldat les emmena dans la bibliothèque de Firmarant. Elle était très grande et peu éclairée. Des couches de poussière s'étaient déposées sur les livres au fils des années.
Après avoir étudié différentes cartes d'Enzymis et des manuscrits poussiéreux qui parlaient brièvement de Skorn, de son pouvoir et des trois pierres magiques, il trouva enfin la légende.
Trois pierres furent crées pour rétablir la paix dans le monde. Elles furent conçues par le dieu Tïnuvälys.
La pierre Rouge se trouve sur une des montagnes de la chaîne Mimonlien, au cœur du grand volcan d'Esantrös. Elle protège le monde des incendies et des sécheresses.
La pierre bleue se trouve dans la cité enfouie de Tel -Atlancas. Ancienne cité sur la petite île d'Elmös non loin du continent où ce trouve la cité de Braon. Elle protège les villes du déchainement des eaux.
La dernière, créée dans les entrailles de la terre, est la pierre noire. Elle a pour but de protéger les habitants d'Enzymis du mal. Si cette pierre tombe entre les mains de n'importe qui, cette puissance pourrait bien détruire le monde entier
Les trois pierres rassemblées en une formeront la plus puissante des armes. La fin arrivera bientôt lorsque l'entité maléfique se les seras appropriés pour ne former plus qu'une seule et unique pierre.
Écrit du Magicien Perverche de Blois.
- Étrange, les trois pierres devraient toujours avoir effet sur l'ennemi et donc la paix devrait toujours régner sur Enzymis. Une des pierres a du être déplacée ou volée. Ce n'est pas possible, répondit Matheor, bouleversé. Je ne savais pas que le monde courait à une catastrophe de cette envergure.
- J'opte plutôt pour l'hypothèse que l'effet de la pierre noir n'a plus d'emprise face à la puissance de Skorn. Nous pouvons beaucoup espéré sur notre dernière arme; le courage. Matheor cette quête ne peux être poursuivie. Nous allons tous y laissez notre peau!
-Je ne voudrais pas que cela arrive à ceux que j'apprécie ! La seule possibilité de le savoir est d'aller vérifier au plus vite ! Sortons maintenant, cet endroit me fait froid dans le dos.
Matheor appela le soldat qui gardait la porte.
- Dites à votre seigneur qu'il pourra informer nos futurs compagnons de nous rejoindre à Lûmbredor le vingtième jours de ce mois.
Le soldat acquiesça et alla prévenir Firmarant.
Matheor et Bénios quittèrent la grande salle et allèrent directement chercher leurs montures pour partir au plus vite.
Bénios n'avait pas l'air rassuré.
- Comment vas-tu faire pour trouver ces pierres dans ces territoires inconnus sans avoir pris connaissance des dangers? Nous n'avons pas découvert de carte de ce monde qui précise les lieux exacts, juste un point sur une carte au milieu de nulle part. Je dis que nous faisons une grossière erreur.
- J'ai déjà entendu parler de ces territoires, le sage de la cité pourra nous éclairer.
- Dowluf pourrait t'accompagner... et moi aussi, dit Bénios, malgré la peur qui me hante déjà je te reste fidèle . Je ne suis pas resté trois ans à aider à reconstruire la cité pour abandonner si vite, je reste pour t'aider.
- Je serai fier d'avoir d'aussi braves compagnons pour me suivre dans cette quête, mais Dowluf décidera de ce qui est le mieux pour lui. Je ne m'en fais pas pour ça, il est l'intendant du Royaume de Casiel et je suis heureux de vous avoir tout les deux comme conseillers, guides, frères d'armes...
Matheor et Bénios sortirent de la pièce, descendirent aux écuries, carapaçonnèrent leurs chevaux et partirent pour Lûmbredor.
Après une journée de galop, Matheor et Bénios arrivèrent enfin à la cité. Les gardes ouvrirent les portes. Ils pénétrèrent dans la cité, emmenèrent les chevaux dans les écuries, les descellèrent et partirent au palais royal rejoindre Dowluf.
Arrivé au palais Matheor aperçut Dowluf faisant les cents pas. Il devait attendre la venue de ses compagnons
- Dowluf, vieux frère ! S'égosilla Matheor, que je suis heureux de te revoir. Des choses importantes pendant cette absence ?
- Te revoilà ! Tout s'est bien passé lors de ton absence. J'ai envoyé une centaine de soldats chargés de recruter des hommes pour constituer une puissante armée et faire face à cette vengeance qu'est la vôtre, je leur ai donné une semaine pour ramener le maximum de soldats ici. Puis votre projet de construction d'une muraille sud s'est mis en place, si nous nous débrouillons bien, dix milliers de personnes pourront rentrer dans la cité. N'est ce pas magnifique, Sir ?
- Je me dois de te parler, c'est important. Bien sûr, tout ce que tu m'as dit l'est aussi, c'est superbe, mais il te faut savoir quelque chose de plus important. Le seigneur Firmarant à besoin de nous pour une grande quête, une mission. Casiel au début du solstice d'hiver sera rasée de la carte selon les dires d'Imcarmal. Cette quête est de retrouver des pierres de pouvoir. Si nous les détenons et les détruisons, le mal disparaîtra à tout jamais de ces terres et c'est ce que nous voulons depuis des années. Je voudrais que tu sois à mes côtés, que nous allions faire ensemble cette quête.
- Éclaire moi d'avantage s'il te plaît.
-Cette quête est de loin la plus dure que nous ayons eu à faire. Elle consiste à retrouver trois pierres uniques aux pouvoirs puissants et destructeurs, trouver un temple du nom de Ner-Luna puis abolir à jamais la folie haineuse de Skorn et de ses armées implacables. Nous ne serons pas seuls. La quête fût annoncée dans tout Enzymis et les plus braves soldats viendront nous rejoindre dans vingt jours. J'irais consulter le sage du village dès demain. J'espère qu'il répondra avec franchise à ce que je lui demanderais.
- J'accepte de te suivre Matheor. C'est par l'affection que je te porte que je sacrifierais ma vie, tu es le meilleur roi du monde.
Matheor le remercia puis regagna après la discussion sa chambre et prit un repos bien mérité. Le roi et ses deux acolytes savaient que la mission serait extrêmement dangereuse. Le roi ferma les yeux se plongeant dans un merveilleux rêve.
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Dim 01 Fév 2009, 19:53
J'avais déjà lu ce chapitre avant, et je le trouve bien Continue comme ça, tu vas aller loin
Bonne continuation pour ton histoire
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- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 02 Fév 2009, 18:34
Merci pou les compliments. Tu es le seul qui aime bien mon histoire, enfin je pense . J'essayerais de posté le chapitre 3, si tu le veux bien. Sa te feras de la lecture.
Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 02 Fév 2009, 19:23
Je vais être franc avec toi. Je ne suis pas du tout fan de ce genre de fantasy mais tu m'as réconcilié avec.
J'adore ton prologue. Il est court et pas très exhaustif mais par contre, il montre totalement quel est l'univers de ton histoire et on comprend ce qui va suivre.
J'aime aussi beaucoup le snoms que tu donnes à tes personnages et à tes lieux. L'histoire est aussi bien sympa et j'espère qu'on va bien découvrir le reste de ce monde dans l'aventure qui suivra.
En tout cas, continus, c'est un excellent début
J'adore ton prologue. Il est court et pas très exhaustif mais par contre, il montre totalement quel est l'univers de ton histoire et on comprend ce qui va suivre.
J'aime aussi beaucoup le snoms que tu donnes à tes personnages et à tes lieux. L'histoire est aussi bien sympa et j'espère qu'on va bien découvrir le reste de ce monde dans l'aventure qui suivra.
En tout cas, continus, c'est un excellent début
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 02 Fév 2009, 19:36
Sa fais plaisir d'entendre sa xD! Tu m'as réconcilié avec les histoires genre, science-fiction et toi avec la fantasy. Malgré que je n'ai pas un vocabulaire très développé, j'essaie d'éviter les fautes d'orthographe et de syntaxe.
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 02 Fév 2009, 19:53
Chapitre 3
La Légende de Skorn
Le lendemain, Matheor retrouva Bénios et Dowluf dans la cour du palais pour aller interroger le plus vieil homme de la cité. Ce sage avait vu passer tellement d'années qu'il ne se souvenait plus de son âge. Matheor espérait de tout cœur avoir des réponses aux questions qu'il se posait depuis la mort de son père, le roi Dewölun. Ils partirent vers la basse ville où vivait le sage.
Ils arrivèrent devant une maison de pierre avec un toit en ardoise. La porte était entrouverte et on pouvait distinguer quelques étranges petites statues et masques décorant les murs. Toutes sortes d’objet ramenés pour la plupart lors de grands voyages il y a des années.
Les trois compagnons pénétrèrent dans l'étrange bâtisse et furent plongé dans la pénombre. Une bougie était allumée et tamisait la salle qui paraissait grande.
- Vieux sage es-tu là ? Nous sommes venus à ta rencontre pour te soustraire des renseignements nécessaire de grande importance !
- Oui je suis là. Je m'attendais à votre venu, messire. L’on m’a prévenu que vous vouliez me rencontrer, je m’apprêtais à partir pour une ballade sur le sentier forestier de Casiel.
Ses yeux de loup scrutaient les visiteurs.
- Je suis là pour...
- Tu veux avoir des informations sur les trois pierres uniques? Tu seras surpris des choses que je connais.
Matheor resta abasourdit face à la voix du sage
- Pourquoi l'une des pierres ne fait-elle plus d'effet contre Skorn, Je ne comprend pas. La légende indique bien que cette pierre doit contenir les forces du Mal à nos frontières? C'est ce qui est écrit dans les manuscrits runiques.
- La puissance de Skorn est devenue plus forte que le pouvoir de la pierre noire. C'est elle qui contient le mal hors des pays libres, mais étant donné que les pouvoirs maléfiques de Skorn sont si puissants, la pierre s'est désactivée. Une légende raconte qu'un humain s'élèvera pour vaincre Skorn. Mon cœur me guide comme il ne ma jamais guidé, tu es l'élu. Je sais c’est assez étrange mais il te faut le comprendre, tu as toujours su en toi que tu allais accomplir de grandes choses.
- Comment ça je suis l'élu? C'est impossible je n'ai pas autant de puissance que Skorn. Même si j'ai toujours rêvé d'être le héros de toutes bataille. D'être présent aux combats... De vaincre les plus grands adversaires... De m'élevai face au mal si étouffant!
- Tu le découvriras par toi-même que tu n’es pas un simple homme. Tu détiens en toi une telle force. Mais tu la découvriras le temps voulu. Je sais reconnaître les héros de nos temps, n’oublie pas qui je suis après tout! Le temps viendra, fais moi confiance.
- Je doute de tes paroles vieux sages. Tu as l’esprit embrouillé par les années.
- Tu ne devrais pas. Qu'elle questions as-tu encore à me poser mon roi?
- Où se trouve le temple Ner-Luna? Je n'ai aucune information.
- Il se trouve dans le désert de Saphir. Je ne connais pas l'emplacement exact, mais les pierres t'y conduiront. C’est un endroit fort dangereux. Là-bas vivent toutes sortes de créatures gigantesques qui n’hésiteront pas à te barrer le chemin! Fait attention, le palais est vraiment étrange, j'y suis allé une seule fois, et crois moi, quand on voit ce qui y vit, on n'ose y retourner. Un maléfice est à l'œuvre depuis des années. Personne ne connait l'histoire de ce temple, mais un seul conseil, ne suis jamais les petites lumières. Reste dans l'ombre, c'est plus prudent. Il faudra que tu trouves dans une des salles un sanctuaire. C'est après que tu pourras placer les trois pierres dans le sanctuaire...et elles ne formeront plus qu'une seule et unique pièce. Et la tu pourra prétendre à devenir aussi fort que Skorn; voila ton chemin est tracé.
- Merci pour vos conseils. Après que les trois pierres soient réunies, que va-t-il se passer? Je crains le pire si un homme venait à l’utiliser! Je sais que nous ne sommes pas seuls sur ce projet de récupérer ces trois pierres! Je pense qu’il nous faudra beaucoup de chance.
- Seul les grand esprits d'Enzymis te dévoileront la suite, attend toi seulement à prouver aux esprits que tu es bien l'humain qui a était nommé pour libérées Enzymis. Il existe plusieurs grands livres qui ont prédit ce jour de libération, mais tous ont disparus pour que ceci ne soit jamais divulguer!
- Quels sont ses esprits? Aide-moi!
- Je ne peux te le dévoiler car j’ai bien peur de l’avoir oublié. C'est à toi de les découvrir...
- Une dernière question, que dois-je savoir sur Skorn, seigneur des enfers, pourrais-tu m'éclairer d'avantage?
- Il y a tellement de chose à connaître sur ce démon. Il faut que tu saches, que bon nombre des secrets se trouvent surtout dans les sous sol de Lumbredor. Va voir tu trouvera toutes les réponses à tes questions. Moi à partir d’ici je ne peux plus t’aider, je ne suis pas un devin !
- C'est impossible. Je ne peux y accéder, les portes qui mènent aux sous sols me sont interdites. Mon arrière grand père les avait fermées et scellées pour je ne sais qu'elle raison. Je ne peux m'y rendre.
- Vous avait hérité d'une clef de votre père n'est ce pas? Votre arrière grand père avait caché quelques documents secret sur Skorn et ses armées. Il se doutait qu'un de ses descendants allez un jour être choisi comme héros d'Enzymis. Il cacha les documents dans une petite salle, après je ne sais ce qu’il en advient !
- Mon arrière grand père connaissait cette prophétie alors ? Et jamais il n’en a parlé, c’est à peine pensable !
- La prophétie a été racontée dans tous les peuples. Un grand mage des temps ancien eu une vision. Il découvrit un homme de sang royal d'une lignée importante. Le mage aperçu le visage de l'humain. Sa description est exactement pareille que la tienne. Cette prophétie fit le tour du monde. Beaucoup d'autres mages eurent cette visions chacun leur tour. Les peuples libres attendirent des années l'élu jusqu'à qu’ils perdirent espoir. Votre arrière grand père était très ami avec un puissant mage. Il se prénomme Tëmbral. Il lui avait expliqué qu'un héritier de sa famille sauverait ce monde. Skorn déclara la guerre à Casiel est lâcha toutes ces troupes sur les grandes cités. Il avait du avoir cette vision lui aussi. N'oublions pas que Skorn et un puissant sorcier de la magie noir. Il détruisit les grandes cités de Casiel, mais il n'eut le pouvoir d'arriver à détruire deux des dernières cités. Lûmbredor et Tär-Castellan. Ton arrière grand père décida alors de cacher des documents qu'il avait découverts lors de croisades et de les protéger des mains de l'ennemi. Attention, Matheor! Skorn prépare depuis quelques années un plan diabolique, je le sens au plus profond de mon âme. Il a établie un plan Maléfique. Il ne laissera personne l'entraver. Je ne sais pas comment il a su que tu étais le Héros.
-Je comprend maintenant toutes ses guerres sur notre cité. Il essayait de me tuer. Il n'as jamais eu l'occasion.
Matheor salua le vieux sage et quitta la maison les idées brouillées. La quête qu'il devait accomplir était quasi-impossible pour lui et ses compagnons. Cette mission était insurmontable pour des êtres comme eux.
- J'en ai la tête retournée. Dit Dowluf.
- Moi de même, ce vieux sage vient de m'apprendre tellement de chose en quelque instant. Comme si ma vie venait de basculer. Je commence à croire à la prophétie. Moi simple roi d'une cité face aux centaines de milliers de monstres qui grouillent en Imcarmal. De plus nous devons allez dans les souterrains de Lûmbredor. Je n'y ai jamais mis les pieds, et personne avant mon arrière grand père. Cela m'inquiète d'ouvrir une porte si longtemps fermée. Que peux bien cacher se souterrain? J'ai si peur de découvrir tellement d'horreur.
- Ne te tracasse pas mon cher ami consola Bénios. Je suis sur que notre futur voyage ne sera pas si mal que ça après tout, puis il faut bien qu’il y ait un peu d’aventure. Malgré que je n'était pas du tout partant au début pour cette si périlleuse mission, maintenant je me sens capable de te suivre!
- Merci beaucoup. Votre soutien me va droit au cœur. Maintenant la prochaine mission est de pénétrer dans ses souterrains. Il me faut allez chercher la clef au palais royal. Elle doit se trouver dans le coffre fort. C'est ici que se trouvent tous les objets de mon héritage. Je ne savais pas que cette clef aurait cette utilité. Partez devant, je vous rejoins. Je vais chercher la chercher dans cet amoncellement de richesse.
La Légende de Skorn
Le lendemain, Matheor retrouva Bénios et Dowluf dans la cour du palais pour aller interroger le plus vieil homme de la cité. Ce sage avait vu passer tellement d'années qu'il ne se souvenait plus de son âge. Matheor espérait de tout cœur avoir des réponses aux questions qu'il se posait depuis la mort de son père, le roi Dewölun. Ils partirent vers la basse ville où vivait le sage.
Ils arrivèrent devant une maison de pierre avec un toit en ardoise. La porte était entrouverte et on pouvait distinguer quelques étranges petites statues et masques décorant les murs. Toutes sortes d’objet ramenés pour la plupart lors de grands voyages il y a des années.
Les trois compagnons pénétrèrent dans l'étrange bâtisse et furent plongé dans la pénombre. Une bougie était allumée et tamisait la salle qui paraissait grande.
- Vieux sage es-tu là ? Nous sommes venus à ta rencontre pour te soustraire des renseignements nécessaire de grande importance !
- Oui je suis là. Je m'attendais à votre venu, messire. L’on m’a prévenu que vous vouliez me rencontrer, je m’apprêtais à partir pour une ballade sur le sentier forestier de Casiel.
Ses yeux de loup scrutaient les visiteurs.
- Je suis là pour...
- Tu veux avoir des informations sur les trois pierres uniques? Tu seras surpris des choses que je connais.
Matheor resta abasourdit face à la voix du sage
- Pourquoi l'une des pierres ne fait-elle plus d'effet contre Skorn, Je ne comprend pas. La légende indique bien que cette pierre doit contenir les forces du Mal à nos frontières? C'est ce qui est écrit dans les manuscrits runiques.
- La puissance de Skorn est devenue plus forte que le pouvoir de la pierre noire. C'est elle qui contient le mal hors des pays libres, mais étant donné que les pouvoirs maléfiques de Skorn sont si puissants, la pierre s'est désactivée. Une légende raconte qu'un humain s'élèvera pour vaincre Skorn. Mon cœur me guide comme il ne ma jamais guidé, tu es l'élu. Je sais c’est assez étrange mais il te faut le comprendre, tu as toujours su en toi que tu allais accomplir de grandes choses.
- Comment ça je suis l'élu? C'est impossible je n'ai pas autant de puissance que Skorn. Même si j'ai toujours rêvé d'être le héros de toutes bataille. D'être présent aux combats... De vaincre les plus grands adversaires... De m'élevai face au mal si étouffant!
- Tu le découvriras par toi-même que tu n’es pas un simple homme. Tu détiens en toi une telle force. Mais tu la découvriras le temps voulu. Je sais reconnaître les héros de nos temps, n’oublie pas qui je suis après tout! Le temps viendra, fais moi confiance.
- Je doute de tes paroles vieux sages. Tu as l’esprit embrouillé par les années.
- Tu ne devrais pas. Qu'elle questions as-tu encore à me poser mon roi?
- Où se trouve le temple Ner-Luna? Je n'ai aucune information.
- Il se trouve dans le désert de Saphir. Je ne connais pas l'emplacement exact, mais les pierres t'y conduiront. C’est un endroit fort dangereux. Là-bas vivent toutes sortes de créatures gigantesques qui n’hésiteront pas à te barrer le chemin! Fait attention, le palais est vraiment étrange, j'y suis allé une seule fois, et crois moi, quand on voit ce qui y vit, on n'ose y retourner. Un maléfice est à l'œuvre depuis des années. Personne ne connait l'histoire de ce temple, mais un seul conseil, ne suis jamais les petites lumières. Reste dans l'ombre, c'est plus prudent. Il faudra que tu trouves dans une des salles un sanctuaire. C'est après que tu pourras placer les trois pierres dans le sanctuaire...et elles ne formeront plus qu'une seule et unique pièce. Et la tu pourra prétendre à devenir aussi fort que Skorn; voila ton chemin est tracé.
- Merci pour vos conseils. Après que les trois pierres soient réunies, que va-t-il se passer? Je crains le pire si un homme venait à l’utiliser! Je sais que nous ne sommes pas seuls sur ce projet de récupérer ces trois pierres! Je pense qu’il nous faudra beaucoup de chance.
- Seul les grand esprits d'Enzymis te dévoileront la suite, attend toi seulement à prouver aux esprits que tu es bien l'humain qui a était nommé pour libérées Enzymis. Il existe plusieurs grands livres qui ont prédit ce jour de libération, mais tous ont disparus pour que ceci ne soit jamais divulguer!
- Quels sont ses esprits? Aide-moi!
- Je ne peux te le dévoiler car j’ai bien peur de l’avoir oublié. C'est à toi de les découvrir...
- Une dernière question, que dois-je savoir sur Skorn, seigneur des enfers, pourrais-tu m'éclairer d'avantage?
- Il y a tellement de chose à connaître sur ce démon. Il faut que tu saches, que bon nombre des secrets se trouvent surtout dans les sous sol de Lumbredor. Va voir tu trouvera toutes les réponses à tes questions. Moi à partir d’ici je ne peux plus t’aider, je ne suis pas un devin !
- C'est impossible. Je ne peux y accéder, les portes qui mènent aux sous sols me sont interdites. Mon arrière grand père les avait fermées et scellées pour je ne sais qu'elle raison. Je ne peux m'y rendre.
- Vous avait hérité d'une clef de votre père n'est ce pas? Votre arrière grand père avait caché quelques documents secret sur Skorn et ses armées. Il se doutait qu'un de ses descendants allez un jour être choisi comme héros d'Enzymis. Il cacha les documents dans une petite salle, après je ne sais ce qu’il en advient !
- Mon arrière grand père connaissait cette prophétie alors ? Et jamais il n’en a parlé, c’est à peine pensable !
- La prophétie a été racontée dans tous les peuples. Un grand mage des temps ancien eu une vision. Il découvrit un homme de sang royal d'une lignée importante. Le mage aperçu le visage de l'humain. Sa description est exactement pareille que la tienne. Cette prophétie fit le tour du monde. Beaucoup d'autres mages eurent cette visions chacun leur tour. Les peuples libres attendirent des années l'élu jusqu'à qu’ils perdirent espoir. Votre arrière grand père était très ami avec un puissant mage. Il se prénomme Tëmbral. Il lui avait expliqué qu'un héritier de sa famille sauverait ce monde. Skorn déclara la guerre à Casiel est lâcha toutes ces troupes sur les grandes cités. Il avait du avoir cette vision lui aussi. N'oublions pas que Skorn et un puissant sorcier de la magie noir. Il détruisit les grandes cités de Casiel, mais il n'eut le pouvoir d'arriver à détruire deux des dernières cités. Lûmbredor et Tär-Castellan. Ton arrière grand père décida alors de cacher des documents qu'il avait découverts lors de croisades et de les protéger des mains de l'ennemi. Attention, Matheor! Skorn prépare depuis quelques années un plan diabolique, je le sens au plus profond de mon âme. Il a établie un plan Maléfique. Il ne laissera personne l'entraver. Je ne sais pas comment il a su que tu étais le Héros.
-Je comprend maintenant toutes ses guerres sur notre cité. Il essayait de me tuer. Il n'as jamais eu l'occasion.
Matheor salua le vieux sage et quitta la maison les idées brouillées. La quête qu'il devait accomplir était quasi-impossible pour lui et ses compagnons. Cette mission était insurmontable pour des êtres comme eux.
- J'en ai la tête retournée. Dit Dowluf.
- Moi de même, ce vieux sage vient de m'apprendre tellement de chose en quelque instant. Comme si ma vie venait de basculer. Je commence à croire à la prophétie. Moi simple roi d'une cité face aux centaines de milliers de monstres qui grouillent en Imcarmal. De plus nous devons allez dans les souterrains de Lûmbredor. Je n'y ai jamais mis les pieds, et personne avant mon arrière grand père. Cela m'inquiète d'ouvrir une porte si longtemps fermée. Que peux bien cacher se souterrain? J'ai si peur de découvrir tellement d'horreur.
- Ne te tracasse pas mon cher ami consola Bénios. Je suis sur que notre futur voyage ne sera pas si mal que ça après tout, puis il faut bien qu’il y ait un peu d’aventure. Malgré que je n'était pas du tout partant au début pour cette si périlleuse mission, maintenant je me sens capable de te suivre!
- Merci beaucoup. Votre soutien me va droit au cœur. Maintenant la prochaine mission est de pénétrer dans ses souterrains. Il me faut allez chercher la clef au palais royal. Elle doit se trouver dans le coffre fort. C'est ici que se trouvent tous les objets de mon héritage. Je ne savais pas que cette clef aurait cette utilité. Partez devant, je vous rejoins. Je vais chercher la chercher dans cet amoncellement de richesse.
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Lun 02 Fév 2009, 19:53
Matheor accouru au palais royal, pénétra dans une petite pièce ou était stocké des milliers d'objets. Des statues, des cartes, des armes, et même des couverts en or. Un vrai brique à braque. Après avoir fouillé dans plusieurs coffres, il trouva la clef et la plaça dans une des poches de sa redingote. La petite clef en or était ornée de magnifique gravures. Il rejoint ses amis qui l’attendaient impatiemment devant la porte.
- Je l’ai, j’y ai mis le temps !
-Une aussi petite clef pour une si imposante porte. Je ne peux le croire. Il y en avait pas une autre ? Demanda Dowluf. Le mouvement de ces yeux indiquait qu’il avait l’air étonné.
- Non, Il n'y avait que cette petite clef
- Nous devrions essayer, après tout pourquoi ça ne marcherait pas ?
Matheor et ses deux compagnons prirent un escalier en colimaçon très étroit pour se rendre dans les infects souterrains qui servaient d’ancienne prison et de passages pour aller d'un mur à un autre lors des guerres. Il aperçut la porte entourés de chaînes. Elle était grande, quelques morceaux de ferrailles rouillés se faisaient apparaître, la porte était blindée. Il rentra la petite clef dans la serrure de la porte, puis dans la serrure des chaînes. Un cliquetis résonna la porte s'ouvrit avec un bruit de mécanisme rouillé.
- Il fait noir, quelqu'un aurait t-il une torche? Demanda Bénios.
Matheor chercha dans l'entrée des souterrains, trois branches qui pourrait faire l'affaire de manche. Ne trouvant que du bois moisi, il décrocha les imposants flambeaux du mur de la cité, qui servaient à illuminer la ville durant la nuit, puis il fouilla dans sa poche et sortit un silex provenant du fleuve des Iris d'or. Le fleuve était connue pour être saturée en silice, ce qui favorisée la création de cette pierre. Matheor percuta le silex sur une autre pierre qu'il trouva par terre. Des étincelles s'en échappèrent. Les extrémités des trois flambeau prirent feu.
- C’est mieux. répondit Bénios en remerciant Matheor.
Ils pénétrèrent à trois dans le sombre souterrain. Ils descendirent quelques marches avant d’arriver dans une espèce de grande gorge. La lumière du soleil réussissait à certains endroits a éclairé le sol humide.
- Je ne vois rien qui puisse ressembler à des portes. Il n'y a aucune entrée. Dit Dowluf tout en inspectant les lieux.
- Un souterrain ce n'est pas fait pour être aussi petit. Ne l'oublie pas. Le souterrain fait le tour de la ville. Il servait autrefois en temps de guerre. Les armées pouvait alterner leurs postes grâce au issues. Les combattants pouvaient changer à chaque moment leurs position en passant de la partie est à la partie Ouest du château tout en évitant les tirs d'archerie ainsi que les tirs puissants des trébuchets répondit Matheor.
Ils avancèrent le long d'un long couloir sans fin. Le couloir était maçonné de pierres blanche. Aussi que de marbre.
Après avoir longé le long tunnel ils se trouvèrent face à trois salles et à un autre couloir qui conduisait jusqu'à une autre sortie. Sûrement celle qui emmenée jusqu'au premier niveau de la cité.
- Regardons dans les trois salles. Ouvrons la première. Dowluf de sa longue lance rompu le cadenas qui fermait la porte.
Bénios pénétra en premier. Il illumina la petite salle. Il n'y avait plus rien, seul quelques livres sur une table moisie.
- Rien par ici. Pas le moindre document, et je ne pense pas qu'ils aient survécut a cette humidité.
- Essayons les autres, sûrement qu’ils doivent se trouver dedans, je ne vois pas d'autre porte dans le long du couloir.
Dowluf ouvrit la deuxième. Elle était vide aussi, puis il brisa les gonds de la troisième porte. Matheor espérait trouver ses documents précieux. La porte tomba à terre. Ils pénétrèrent dans la salle. La salle avait l'air moins humide que les autres. Les documents sur des étagères avaient l'air d'avoir été mieux conservés. Il y avait une grande table au milieu de la salle ainsi que plusieurs chaises. Une énorme bibliothèque longeait les murs. Sur un des murs. Un grand placard s'y trouvait avec lui aussi un cadenas.
- Je pense que nous sommes tombés sur la bonne porte souffla de soulagement Matheor. Je propose que nous fouillions toute la pièce. Ses compagnons acquiescèrent.
Bénios lisait les titres des livres de la bibliothèque. Beaucoup parler des rongeurs qui peuplaient le pays de Casiel. Dowluf examiner dans un coffre les nombreuses cartes du monde d'Enzymis. Il compara une carte d'Enzymis il y a plus de cinq-mille ans à une carte récente. Une partie d'Enzymis avait disparue. A la place, la mer de Nïssian avait englouti une partie du Pays. Matheor observa le grand placard sur le mur. Un cadenas rouge le fermé. Il dégaina son épée et tranchât le cadenas. Mais rien ne se passa. Le cadenas était toujours sur l'armoire intact. Matheor recommença une fois, puis une autre. Il n'arrivait à briser le cadenas. Il réfléchit alors que la clef qui avait permit d'ouvrir la porte des souterrains pourrait bien ouvrir l'armoire. Il sortit la petite clef, l'enfonça dans la serrure et la tourna. Le cadenas tomba à terre. Ce dernier devait être ensorcelé par un pouvoir très puissant qui protégeait le coffre des étrangers. Matheor rangeât son épée dans le fourreau puis ouvrit les portes du placard. Rien ne se trouvait à par un coffre. Il le pris entre les deux mains puis le posa sur la table. Il ouvrit la boite qui n'avait aucune sécurité. Dans la boite se trouvait plusieurs livres et un parchemin. Matheor le prit entre ses mains. Le papier était frêle. On pouvait à peine lire les mots. C'était la légende de Skorn. Il appela Dowluf et Bénios.
Skorn est une impressionnante créature maléfique. Il n'existe aucune créature aussi diabolique que cette entité maléfique. Skorn, seigneur des Ténèbres, baron des enfer à une force implacable. Une armée de 1 000 hommes ne pourrait l'atteindre. Il est le maître absolu. On raconte qu'il fut créé par l'avidité des hommes, d'autres prétendent qu'il fut crée par un dieu qui voulait prendre le pouvoir sur Enzymis.
Skorn était autrefois une immense créature à corps de géant et à tête semblable à un Minotaure. Il entreprit très vite des campagnes en créant grâce à ses pouvoirs maléfiques, des milliers de créatures à sa solde qu'il nomèrent les Minabord. Il décima de nombreux peuple de ce monde. Après destruction des races minoritaires, il s'attaqua alors au trois grandes puissances qui constituaient ce monde. Les nains, les Elfes et les Hommes, qui constituaient la plus grande force militaire d'Enzymis. Une des plus grandes guerres éclata. Elle déclencha la destruction d'une partie d'Enzymis qui disparut sous les eaux. La batailles avait rassemblé plus de deux-cent milles soldats à la tête de Skorn et la moitié chez les les trois puissances d'Enzymis. La bataille si ardente, si difficile et stratégique dura deux siècles. La bataille à cessa à l'arrivée de treize magiciens inconnus. Sur le champ de bataille ils créèrent un pouvoir tellement puissant qu'il dépassa la force de Skorn. Un espèce de rayon lumineux fût invoqué qui frappa de plein fouet le baron des enfers. Skorn disparut dans le sol sombre et fut enfermé au plus profond du sous-sol emmuré sous terre. La formule qui avait mit fin au courroux du seigneur du Mal n'a jamais était réutilisée. Les treize magiciens disparurent aussitôt ne laissant derrière eux aucun passage.. La bataille avait semée le massacre à toutes les civilisations du monde. A peine quelques milliers d'humains d'elfes de nains et d'autres races qui avait prêtés main forte durent les deux siècles survécurent. La paix prospéra pendant trois millénaires. Elle n'avait cessé de régné jusqu'au jours ou des nains qui créaient des tunnels au plus profond d'une montagne, pour extraire des pierres précieuses, libérèrent une ancienne créature oublié depuis ce temps et seulement connus de quelques légendes. Skorn la puissante créature qui sema auparavant tant de mal réapparut. Mais il avait changé physiquement. Sa peau avait disparu, quelques lambeaux de chair resté encore accrochés sur son corps osseux. Son visage était des plus atroce, squelettique, deux énormes cornes pointues et une gueule si grande ferait peur aux plus vaillant de ce monde. Après sa délivrance, il recréa ses grandes armées, repoussa les nains qui habitaient dans ce territoire et s'y installa formant son puissant royaume. reconstitua son territoire qui se trouvait auparavant sur les plaines et les montagne de Veldalys à l'ouest du Pays sur les terres submergées par les eaux. Elles furent nommées les terres d'Imcarmal. La plaine si verte n'était devenue que poussière. Les grands arbres n’étaient devenus que des souches moisies. Le paysage c'était transformé. Un épais nuage noir flottait au dessus de son funeste royaume. Il déchaîna ses armées sur ses anciens ennemis qu'il n'avait pas oublié durant ces temps détruisant une par une chaque ville et village. Skorn n'avait peut être plus la même forme physique mais sa puissance était toujours si hardant qu'aucun être sur terre ne pouvait rivaliser avec lui à par l'ancien sortilège des treize magiciens. Mais la formule fût oubliée. Skorn voulait une revanche. Il décida donc de devenir invulnérable. Il...
La suite était arrachée. La réponse pour vaincre Skorn était inscrite à la fin du manuscrit, mais mystérieusement elle avait disparue.
- Mince s'écria Dowluf. Il manque une partie de ce parchemin. Ce satané papier ne nous apprend que très peu. Nous n'avons pas assez d'indice.
- Ne désespérons pas, cette pièce nous apprend beaucoup de chose. Nous savons déjà qu'il fût vaincu une première fois par un sort puissant. Pourquoi pas une deuxième fois?
- Nous devrions remonter et étudier cela au chaud répondit Dowluf frigorifié.
- Attendez demanda Bénios. Dowluf aide moi à remonter à la surface les documents et les manuscrits que nous avons trouvés. Ils nous en apprendront encore plus surement. Nous regarderont plus attentivement au palais royal.
Matheor acquiesça Il reprirent le chemin du retour, et remontèrent à la surface. Le soleil se couchait, il allait bientôt faire nuit. Le temps avait passé très vite dans les souterrains. Il n'avait pas vus le temps passer.
Matheor referma la porte et la verrouilla. Ils partirent tout droit vers le palais. Arrivez, ils s'installèrent autour d'une grande table devant un bon feu.
- C'est plus agréable au chaud s'exclama Dowluf. Nous devrions jeter un œil sur nos trouvailles.
- Demain, nos yeux se ferment, cette journée dans les souterrains nous a littéralement épuisés. Demain à l'aube nous étudierons de plus près les documents. J'ai hâte !
Matheor salua ses compagnons. Demain la journée sera épuisante. Il se dirigea vers sa chambre, puis il y pénétra et s'asseya sur son lit. Il se mit à repensé à la journée qu'il vécut. Pénétré dans les anciens souterrain de la ville, et la visite chez le sage. Que de moment fort en une seul journée. Il ressenti soudain un besoin de fermer ses yeux. Il s'allongea sur son lit, ferma ses yeux et tomba dans un sommeil profond.
- Je l’ai, j’y ai mis le temps !
-Une aussi petite clef pour une si imposante porte. Je ne peux le croire. Il y en avait pas une autre ? Demanda Dowluf. Le mouvement de ces yeux indiquait qu’il avait l’air étonné.
- Non, Il n'y avait que cette petite clef
- Nous devrions essayer, après tout pourquoi ça ne marcherait pas ?
Matheor et ses deux compagnons prirent un escalier en colimaçon très étroit pour se rendre dans les infects souterrains qui servaient d’ancienne prison et de passages pour aller d'un mur à un autre lors des guerres. Il aperçut la porte entourés de chaînes. Elle était grande, quelques morceaux de ferrailles rouillés se faisaient apparaître, la porte était blindée. Il rentra la petite clef dans la serrure de la porte, puis dans la serrure des chaînes. Un cliquetis résonna la porte s'ouvrit avec un bruit de mécanisme rouillé.
- Il fait noir, quelqu'un aurait t-il une torche? Demanda Bénios.
Matheor chercha dans l'entrée des souterrains, trois branches qui pourrait faire l'affaire de manche. Ne trouvant que du bois moisi, il décrocha les imposants flambeaux du mur de la cité, qui servaient à illuminer la ville durant la nuit, puis il fouilla dans sa poche et sortit un silex provenant du fleuve des Iris d'or. Le fleuve était connue pour être saturée en silice, ce qui favorisée la création de cette pierre. Matheor percuta le silex sur une autre pierre qu'il trouva par terre. Des étincelles s'en échappèrent. Les extrémités des trois flambeau prirent feu.
- C’est mieux. répondit Bénios en remerciant Matheor.
Ils pénétrèrent à trois dans le sombre souterrain. Ils descendirent quelques marches avant d’arriver dans une espèce de grande gorge. La lumière du soleil réussissait à certains endroits a éclairé le sol humide.
- Je ne vois rien qui puisse ressembler à des portes. Il n'y a aucune entrée. Dit Dowluf tout en inspectant les lieux.
- Un souterrain ce n'est pas fait pour être aussi petit. Ne l'oublie pas. Le souterrain fait le tour de la ville. Il servait autrefois en temps de guerre. Les armées pouvait alterner leurs postes grâce au issues. Les combattants pouvaient changer à chaque moment leurs position en passant de la partie est à la partie Ouest du château tout en évitant les tirs d'archerie ainsi que les tirs puissants des trébuchets répondit Matheor.
Ils avancèrent le long d'un long couloir sans fin. Le couloir était maçonné de pierres blanche. Aussi que de marbre.
Après avoir longé le long tunnel ils se trouvèrent face à trois salles et à un autre couloir qui conduisait jusqu'à une autre sortie. Sûrement celle qui emmenée jusqu'au premier niveau de la cité.
- Regardons dans les trois salles. Ouvrons la première. Dowluf de sa longue lance rompu le cadenas qui fermait la porte.
Bénios pénétra en premier. Il illumina la petite salle. Il n'y avait plus rien, seul quelques livres sur une table moisie.
- Rien par ici. Pas le moindre document, et je ne pense pas qu'ils aient survécut a cette humidité.
- Essayons les autres, sûrement qu’ils doivent se trouver dedans, je ne vois pas d'autre porte dans le long du couloir.
Dowluf ouvrit la deuxième. Elle était vide aussi, puis il brisa les gonds de la troisième porte. Matheor espérait trouver ses documents précieux. La porte tomba à terre. Ils pénétrèrent dans la salle. La salle avait l'air moins humide que les autres. Les documents sur des étagères avaient l'air d'avoir été mieux conservés. Il y avait une grande table au milieu de la salle ainsi que plusieurs chaises. Une énorme bibliothèque longeait les murs. Sur un des murs. Un grand placard s'y trouvait avec lui aussi un cadenas.
- Je pense que nous sommes tombés sur la bonne porte souffla de soulagement Matheor. Je propose que nous fouillions toute la pièce. Ses compagnons acquiescèrent.
Bénios lisait les titres des livres de la bibliothèque. Beaucoup parler des rongeurs qui peuplaient le pays de Casiel. Dowluf examiner dans un coffre les nombreuses cartes du monde d'Enzymis. Il compara une carte d'Enzymis il y a plus de cinq-mille ans à une carte récente. Une partie d'Enzymis avait disparue. A la place, la mer de Nïssian avait englouti une partie du Pays. Matheor observa le grand placard sur le mur. Un cadenas rouge le fermé. Il dégaina son épée et tranchât le cadenas. Mais rien ne se passa. Le cadenas était toujours sur l'armoire intact. Matheor recommença une fois, puis une autre. Il n'arrivait à briser le cadenas. Il réfléchit alors que la clef qui avait permit d'ouvrir la porte des souterrains pourrait bien ouvrir l'armoire. Il sortit la petite clef, l'enfonça dans la serrure et la tourna. Le cadenas tomba à terre. Ce dernier devait être ensorcelé par un pouvoir très puissant qui protégeait le coffre des étrangers. Matheor rangeât son épée dans le fourreau puis ouvrit les portes du placard. Rien ne se trouvait à par un coffre. Il le pris entre les deux mains puis le posa sur la table. Il ouvrit la boite qui n'avait aucune sécurité. Dans la boite se trouvait plusieurs livres et un parchemin. Matheor le prit entre ses mains. Le papier était frêle. On pouvait à peine lire les mots. C'était la légende de Skorn. Il appela Dowluf et Bénios.
Skorn est une impressionnante créature maléfique. Il n'existe aucune créature aussi diabolique que cette entité maléfique. Skorn, seigneur des Ténèbres, baron des enfer à une force implacable. Une armée de 1 000 hommes ne pourrait l'atteindre. Il est le maître absolu. On raconte qu'il fut créé par l'avidité des hommes, d'autres prétendent qu'il fut crée par un dieu qui voulait prendre le pouvoir sur Enzymis.
Skorn était autrefois une immense créature à corps de géant et à tête semblable à un Minotaure. Il entreprit très vite des campagnes en créant grâce à ses pouvoirs maléfiques, des milliers de créatures à sa solde qu'il nomèrent les Minabord. Il décima de nombreux peuple de ce monde. Après destruction des races minoritaires, il s'attaqua alors au trois grandes puissances qui constituaient ce monde. Les nains, les Elfes et les Hommes, qui constituaient la plus grande force militaire d'Enzymis. Une des plus grandes guerres éclata. Elle déclencha la destruction d'une partie d'Enzymis qui disparut sous les eaux. La batailles avait rassemblé plus de deux-cent milles soldats à la tête de Skorn et la moitié chez les les trois puissances d'Enzymis. La bataille si ardente, si difficile et stratégique dura deux siècles. La bataille à cessa à l'arrivée de treize magiciens inconnus. Sur le champ de bataille ils créèrent un pouvoir tellement puissant qu'il dépassa la force de Skorn. Un espèce de rayon lumineux fût invoqué qui frappa de plein fouet le baron des enfers. Skorn disparut dans le sol sombre et fut enfermé au plus profond du sous-sol emmuré sous terre. La formule qui avait mit fin au courroux du seigneur du Mal n'a jamais était réutilisée. Les treize magiciens disparurent aussitôt ne laissant derrière eux aucun passage.. La bataille avait semée le massacre à toutes les civilisations du monde. A peine quelques milliers d'humains d'elfes de nains et d'autres races qui avait prêtés main forte durent les deux siècles survécurent. La paix prospéra pendant trois millénaires. Elle n'avait cessé de régné jusqu'au jours ou des nains qui créaient des tunnels au plus profond d'une montagne, pour extraire des pierres précieuses, libérèrent une ancienne créature oublié depuis ce temps et seulement connus de quelques légendes. Skorn la puissante créature qui sema auparavant tant de mal réapparut. Mais il avait changé physiquement. Sa peau avait disparu, quelques lambeaux de chair resté encore accrochés sur son corps osseux. Son visage était des plus atroce, squelettique, deux énormes cornes pointues et une gueule si grande ferait peur aux plus vaillant de ce monde. Après sa délivrance, il recréa ses grandes armées, repoussa les nains qui habitaient dans ce territoire et s'y installa formant son puissant royaume. reconstitua son territoire qui se trouvait auparavant sur les plaines et les montagne de Veldalys à l'ouest du Pays sur les terres submergées par les eaux. Elles furent nommées les terres d'Imcarmal. La plaine si verte n'était devenue que poussière. Les grands arbres n’étaient devenus que des souches moisies. Le paysage c'était transformé. Un épais nuage noir flottait au dessus de son funeste royaume. Il déchaîna ses armées sur ses anciens ennemis qu'il n'avait pas oublié durant ces temps détruisant une par une chaque ville et village. Skorn n'avait peut être plus la même forme physique mais sa puissance était toujours si hardant qu'aucun être sur terre ne pouvait rivaliser avec lui à par l'ancien sortilège des treize magiciens. Mais la formule fût oubliée. Skorn voulait une revanche. Il décida donc de devenir invulnérable. Il...
La suite était arrachée. La réponse pour vaincre Skorn était inscrite à la fin du manuscrit, mais mystérieusement elle avait disparue.
- Mince s'écria Dowluf. Il manque une partie de ce parchemin. Ce satané papier ne nous apprend que très peu. Nous n'avons pas assez d'indice.
- Ne désespérons pas, cette pièce nous apprend beaucoup de chose. Nous savons déjà qu'il fût vaincu une première fois par un sort puissant. Pourquoi pas une deuxième fois?
- Nous devrions remonter et étudier cela au chaud répondit Dowluf frigorifié.
- Attendez demanda Bénios. Dowluf aide moi à remonter à la surface les documents et les manuscrits que nous avons trouvés. Ils nous en apprendront encore plus surement. Nous regarderont plus attentivement au palais royal.
Matheor acquiesça Il reprirent le chemin du retour, et remontèrent à la surface. Le soleil se couchait, il allait bientôt faire nuit. Le temps avait passé très vite dans les souterrains. Il n'avait pas vus le temps passer.
Matheor referma la porte et la verrouilla. Ils partirent tout droit vers le palais. Arrivez, ils s'installèrent autour d'une grande table devant un bon feu.
- C'est plus agréable au chaud s'exclama Dowluf. Nous devrions jeter un œil sur nos trouvailles.
- Demain, nos yeux se ferment, cette journée dans les souterrains nous a littéralement épuisés. Demain à l'aube nous étudierons de plus près les documents. J'ai hâte !
Matheor salua ses compagnons. Demain la journée sera épuisante. Il se dirigea vers sa chambre, puis il y pénétra et s'asseya sur son lit. Il se mit à repensé à la journée qu'il vécut. Pénétré dans les anciens souterrain de la ville, et la visite chez le sage. Que de moment fort en une seul journée. Il ressenti soudain un besoin de fermer ses yeux. Il s'allongea sur son lit, ferma ses yeux et tomba dans un sommeil profond.
- Le nain d'EreborChevalier de Dol Amroth
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Mar 03 Fév 2009, 19:15
J'ai comencé ton histoire et elle est vraiment super.Continue comme ça. Dsl je n'avais pas le temps de la commencé avant.
- Matheor555Admin-Dunedain
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Ven 20 Fév 2009, 22:27
Chapitre 4
Le Mage Tëmbral
Le lendemain, à l'aube, Matheor était déjà levé. Il s'empressa d'enfiler une redingote et parti réveiller ses amis. Aujourd'hui ils allaient étudier leur trouvaille.
- Dowluf, cria Matheor, réveille toi c'est l'heure. Dépêche toi ! Je t'attends dans le grand hall, celui qui mène à la salle à manger.
- J'arrive j'arrive. Raaah, il ne doit pas être loin de six heures du matin. Le soleil est à peine levé et j'ai une de ces migraines, grogna Dowluf. Entendre Matheor hurler, ce n'est pas le meilleur des réveils, la prochaine fois je lui ferais ravaler son...
-Je t'entends, répondit Matheor derrière la porte de sa chambre. Mais si tu veux continuer ta phrase, libre à toi.
- Excuse-moi mais se réveiller de cette façon...
-Ne te lamentes pas. Bon je pars réveiller Bénios, dépêche toi, on n'a pas de temps à perdre.
Dowluf ouvrit la porte, Bénios au bout du couloir avançait mollement. Tous deux avait de grandes cernes, la fatigue des jours pesait lourd en ce moment.
- Vous n'avez pas l'air d'être gais de si bon matin, mes amis. Dit Matheor.
- Ah ça non Matheor. Nous sommes sur les rotules, bailla Dowluf. Pourquoi nous a tu réveillé de si bonne heure ?
- Vous avez déjà oublié ? Nous devons regarder les précieux documents, ils sont très importants pour notre quête.
- Nous n'avions pas oublié, répondit Bénios, mais nous avons encore plusieurs jours devant nous. Je n'aurais pas pensé pas que tu nous réveillerais de si bonne heure. Avant d'entamer les recherches je voudrais bien boire une bonne tasse de thé.
Après s'être restaurés, Matheor les conduisit dans une grande salle. Elle était immense. Une grande étagère faisait le tour de tous les murs, des milliers de livres y était rangés par ordre alphabétique. Ils s'installèrent autour de la grande table en bois qui était magnifiquement parée d'une nappe en fils d'or et de fleurs aux odeurs exquises.
- Prenons chacun quelques documents. Nous, nous répartirons les tâches et nous avancerons plus vite ainsi, dit Matheor.
Dowluf partit chercher la grosse caisse remplie de livres et manuscrits trouvés dans le souterrain.
- Nous n'allons quand même pas lire tout ça. Nous sommes trois, pas dix. Cela va me prendre plus d'une journée pour lire ces livres !
- Hélas si, Dowluf, répondit Bénios. Nous devons trouver toutes les informations nécessaires pour cette quête. Chaque détail compte, mais nous serons débordés de travail. Il faudrait peut être demander à une personne de nous aider. Mais qui ?
- Pourquoi ne pas demander à un mage ? interrogea une personne à l'entrée de la porte. L'homme était capuchonné, il avait une longue cape verte, comme les couleurs des feuilles du printemps et il prenait appui sur un long bâton de bois décoré de plumes et de lierres.
- Tëmbral ? C'est toi ? demanda Matheor.
- Oui, je viens apporter mon aide.
- Tu es le bienvenu mais comment as tu su que nous avions besoin d'aide ? le questionna Dowluf.
- Un mage ne dévoile pas ses secrets. Tëmbral s'installa à la table.
- Maintenant, le travail sera moins compliqué. Ce sera plus simple pour nous tous, mais nous devons encore classer les documents. Cela va nous prendre un bon moment, soupira Matheor.
Le mage claqua des doigts tout en prononçant une phrase mystérieuse. Les documents se mirent à bouger et à former quatre petits paquets.
- Mon brave, je te remercie de ton aide. Grâce à toi nous venons de gagner un précieux temps, le remercia Matheor.
Bénios regardait, émerveillé, Tëmbral le Mage. Il s'était prit d'admiration pour cet homme si mystérieux.
Pendant toute la matinée ils lurent les nombreux documents. Les manuscrits étaient très intéressants, ils leur apprenaient la position des pierres. De grands secrets. Bénios tomba sur un document qui parlait d'une race oubliée depuis des années. Les terribles alliés de Skorn, les trolls. Cette race se trouvait au sud Ouest, à la frontière Imcarmal. Cela faisait tellement d'année que les Troll n'avait plus déclaré de guerre que les peuples libres D'Enzymis se demandent encore si cette race n'est pas éteinte. Il y a longtemps, un grand roi troll s'allia à Skorn, il créa lui aussi de grandes armées trolls si fortes qu'elles ravageaient tout sur leur passage. Ils disparurent du jour au lendemain sans laisser de traces.
- Tëmbral, savez vous si les trolls existent encore. Je suis tombé sur un documents qui explique leur disparition.
- Hélas, cette race impure grouille toujours sur Enzymis, répondit d'une voix grave Tembräl. Durant mon long voyage, j'ai pu apercevoir des troupes de trolls circulant en masse dans plusieurs territoires. Cette race c'est développée et s'est installée au quatre coins d'Enzymis. Il y a de nombreuses races, les trolls de pierre, de feu et bien d'autres...
- Nous voilà avec un ennemi en plus, souffla Matheor.
Les recherches continuèrent toute la journée, le soleil se coucha, la fatigue les prenait tous. Seul le mage avait les yeux grands ouverts lisant à une vitesse extraordinaire les livres.
-Je pense que nous devrions nous arrêter là, proposa Matheor. Nous avons encore beaucoup de lecture. Nous aurons le temps de lire demain.
- Demain, ne nous réveille pas comme ce matin, Si nous sommes mieux reposé nous progresserons plus vite.
- Nous recommencerons donc les recherches dans l'après midi . Reposons nous maintenant.
Ses compagnons acquiescèrent puis sortirent de la salle. Le mage appela Bénios.
-Viens Bénios, j'ai à te parler d'une chose très importante. Suis moi, nous serons mieux dans ma modeste maison pour discuter.
Tëmbral l'emmena dans une belle petite maison en pierre blanche et au toit en ardoise. A l'intérieur, le mage d'un claquement de doigt alluma le feu, l'atmosphère se réchauffa.
- Pourquoi m'avez vous demandé de venir ? Demanda Bénios tout ouï.
- Je suis très vieux, j'ai autour de cinq cent ans. Je n'ai jamais eu la possibilité d'enseigner la magie à une personne. J'ai aperçu qu'au fond de toi, tu avais la possibilité de maîtriser la magie. Je t'ai fait venir ici pour te demander si tu voudrais être initié à la magie blanche.
- Vous me demandez à moi ? Je ne suis qu'un vieillard.
- Cela na rien à voir, les personnes comme toi sont rares. Dans ta famille n'avais tu pas un sorcier ou un ancêtre qui maîtrisait la magie ?
- Un de mes ancêtres, Victorien le Marteau de Fer, maîtrisait une étrange magie. Celle de l'élémentaire je pense... mes souvenirs sont vagues. C'est comme cela qu'il put enfermer les lutins du bois de Stanien qui persécutaient la population il y a de cela des centaines d'années.
- C'est pour cela que j'ai senti que tu pouvais maîtriser la magie. Je l'ai lu au plus profond de toi.
- Je ne sais que croire. Peut être est-ce la vérité. Il m'est arrivé, il y a bien vingt années, un accident qui aurait du être mortel. Je chutai d'une falaise à plus de cent mètre de haut et juste avant l'atterrissage j'ai réussis à léviter. Je n'ai eu aucune égratignure.
- La magie peut te secourir, je te l'assure. Acceptes-tu alors de te joindre à moi, Bénios ?
- Malgré mes doutes, j'accepte votre offre.
- Nous commencerons demain matin à l'aube si cela te convient?
- Euh... Je ne sais pas. Cela fait plusieurs jours que je n'ai pas passer de nuit normale. Mais votre proposition est si alléchante que j'accepte.
-Alors nous nous retrouverons demain chez moi pour t'enseigner l'art de la magie. Ce sera très compliqué mais tu as toute les possibilité de réussir. Je le sais.
Bénios remercia le mage Tëmbral puis sortit de la petite maison. Il retrouva le palais royal où il s'enferma dans sa chambre. Il repensa à la conversation entre le mage et lui, il venait de découvrir une autre partie de lui même.
Le lendemain. Bénios se réveilla le plus tôt possible. Il s'habilla rapidement, sortit discrètement de sa chambre et longea le long couloir sombre qui menait jusqu'à une porte. Il ouvrit la petite porte et se trouva dans le hall du palais royal. Il descendit l'escalier et sortit par la grande porte. Le soleil commençait à se lever. Bénios partit rejoindre le mage. Il arriva en basse ville, où le magicien habitait, en face d'une porte en bois couleur noir ébène. Il toqua trois fois à la porte puis un cliquetis résonna dans la porte et elle s'ouvrit. Bénios pénétra dans la maison scrutant chaque cotés de la pièce. Où se trouvait Tëmbral ? Il ne le trouvait nulle part. Il voulut sortir de la maison pour attendre sa venue, quand il se retourna et tomba nez à nez avec le mage.
- Je t'attendais.
- Vous m'avez fait peur, s'écria Bénios la main sur le cœur.
Désolé de mon apparition subite. Veux tu te reposer, assis-toi, ce sera plus confortable.
Bénios s'assit sur une belle chaise en bois.
- Nous n'allons pas perdre de temps. Je vais d'abord t'initier à de simples tours, tu m'as dit hier que tu avais déjà ressenti la magie en toi à une période. Nous allons la faire ressortir.
D'abord je ne peux que t'apprendre à essayer de faire sortir ton don de magie. Regarde cette pomme, essais de la faire léviter. Penses que tu l'as dans la main, que tu sens son odeur, son touché. Essaies de l'attirer à toi.
- Comment dois-je faire ?
- Je viens de te le dire, la concentration et la patience sont les maîtres mots d'un magicien.
Bénios acquiesça puis se plaça face à la pomme rouge.
- Vas-y concentre toi. Ne pense plus qu'à elle.
Bénios ferma les yeux, imagina la pomme. Il la tenait dans sa main mais rien ne se passait. Il réessaya à nouveau, la pomme devrait venir vers lui mais toujours rien.
- Comment se fait-il que la pomme ne vienne pas vers moi comme convenu ?
- Crois tu que la magie viens de suite ? Tu dois apprendre à canaliser toute ton énergie pour réussir à faire léviter cette pomme.
- Je pense que vous avez dû vous tromper de personne.
- Je ne me trompe jamais, la magie est en toi mais elle est bloquée. Il faudra que tu apprennes à la débloquer par de simples gestes.
Bénios réessaya, c'était toujours un échec. Il essaya durant toute la matinée sur cette pomme qui ne voulait pas se déplacer d'un millimètre.
- J'abandonne pour aujourd'hui. Je suis fatigué d'avoir essayer de faire léviter cette pomme.
- Cela veux dire que sa fonctionne. Tu t'es concentré tellement fort que tu as travaillé ta force mentale. Petit à petit tu apprendras à réussir. Tu peux y aller le cours est fini, je t'attend ce soir pour une autre séance. Soit là. Au coucher du soleil, je t'attendrais. N'oublie pas et n'en parles à personne.
- Je vous le promet, je vais vous laisser. A ce soir Tëmbral.
Le Mage Tëmbral
Le lendemain, à l'aube, Matheor était déjà levé. Il s'empressa d'enfiler une redingote et parti réveiller ses amis. Aujourd'hui ils allaient étudier leur trouvaille.
- Dowluf, cria Matheor, réveille toi c'est l'heure. Dépêche toi ! Je t'attends dans le grand hall, celui qui mène à la salle à manger.
- J'arrive j'arrive. Raaah, il ne doit pas être loin de six heures du matin. Le soleil est à peine levé et j'ai une de ces migraines, grogna Dowluf. Entendre Matheor hurler, ce n'est pas le meilleur des réveils, la prochaine fois je lui ferais ravaler son...
-Je t'entends, répondit Matheor derrière la porte de sa chambre. Mais si tu veux continuer ta phrase, libre à toi.
- Excuse-moi mais se réveiller de cette façon...
-Ne te lamentes pas. Bon je pars réveiller Bénios, dépêche toi, on n'a pas de temps à perdre.
Dowluf ouvrit la porte, Bénios au bout du couloir avançait mollement. Tous deux avait de grandes cernes, la fatigue des jours pesait lourd en ce moment.
- Vous n'avez pas l'air d'être gais de si bon matin, mes amis. Dit Matheor.
- Ah ça non Matheor. Nous sommes sur les rotules, bailla Dowluf. Pourquoi nous a tu réveillé de si bonne heure ?
- Vous avez déjà oublié ? Nous devons regarder les précieux documents, ils sont très importants pour notre quête.
- Nous n'avions pas oublié, répondit Bénios, mais nous avons encore plusieurs jours devant nous. Je n'aurais pas pensé pas que tu nous réveillerais de si bonne heure. Avant d'entamer les recherches je voudrais bien boire une bonne tasse de thé.
Après s'être restaurés, Matheor les conduisit dans une grande salle. Elle était immense. Une grande étagère faisait le tour de tous les murs, des milliers de livres y était rangés par ordre alphabétique. Ils s'installèrent autour de la grande table en bois qui était magnifiquement parée d'une nappe en fils d'or et de fleurs aux odeurs exquises.
- Prenons chacun quelques documents. Nous, nous répartirons les tâches et nous avancerons plus vite ainsi, dit Matheor.
Dowluf partit chercher la grosse caisse remplie de livres et manuscrits trouvés dans le souterrain.
- Nous n'allons quand même pas lire tout ça. Nous sommes trois, pas dix. Cela va me prendre plus d'une journée pour lire ces livres !
- Hélas si, Dowluf, répondit Bénios. Nous devons trouver toutes les informations nécessaires pour cette quête. Chaque détail compte, mais nous serons débordés de travail. Il faudrait peut être demander à une personne de nous aider. Mais qui ?
- Pourquoi ne pas demander à un mage ? interrogea une personne à l'entrée de la porte. L'homme était capuchonné, il avait une longue cape verte, comme les couleurs des feuilles du printemps et il prenait appui sur un long bâton de bois décoré de plumes et de lierres.
- Tëmbral ? C'est toi ? demanda Matheor.
- Oui, je viens apporter mon aide.
- Tu es le bienvenu mais comment as tu su que nous avions besoin d'aide ? le questionna Dowluf.
- Un mage ne dévoile pas ses secrets. Tëmbral s'installa à la table.
- Maintenant, le travail sera moins compliqué. Ce sera plus simple pour nous tous, mais nous devons encore classer les documents. Cela va nous prendre un bon moment, soupira Matheor.
Le mage claqua des doigts tout en prononçant une phrase mystérieuse. Les documents se mirent à bouger et à former quatre petits paquets.
- Mon brave, je te remercie de ton aide. Grâce à toi nous venons de gagner un précieux temps, le remercia Matheor.
Bénios regardait, émerveillé, Tëmbral le Mage. Il s'était prit d'admiration pour cet homme si mystérieux.
Pendant toute la matinée ils lurent les nombreux documents. Les manuscrits étaient très intéressants, ils leur apprenaient la position des pierres. De grands secrets. Bénios tomba sur un document qui parlait d'une race oubliée depuis des années. Les terribles alliés de Skorn, les trolls. Cette race se trouvait au sud Ouest, à la frontière Imcarmal. Cela faisait tellement d'année que les Troll n'avait plus déclaré de guerre que les peuples libres D'Enzymis se demandent encore si cette race n'est pas éteinte. Il y a longtemps, un grand roi troll s'allia à Skorn, il créa lui aussi de grandes armées trolls si fortes qu'elles ravageaient tout sur leur passage. Ils disparurent du jour au lendemain sans laisser de traces.
- Tëmbral, savez vous si les trolls existent encore. Je suis tombé sur un documents qui explique leur disparition.
- Hélas, cette race impure grouille toujours sur Enzymis, répondit d'une voix grave Tembräl. Durant mon long voyage, j'ai pu apercevoir des troupes de trolls circulant en masse dans plusieurs territoires. Cette race c'est développée et s'est installée au quatre coins d'Enzymis. Il y a de nombreuses races, les trolls de pierre, de feu et bien d'autres...
- Nous voilà avec un ennemi en plus, souffla Matheor.
Les recherches continuèrent toute la journée, le soleil se coucha, la fatigue les prenait tous. Seul le mage avait les yeux grands ouverts lisant à une vitesse extraordinaire les livres.
-Je pense que nous devrions nous arrêter là, proposa Matheor. Nous avons encore beaucoup de lecture. Nous aurons le temps de lire demain.
- Demain, ne nous réveille pas comme ce matin, Si nous sommes mieux reposé nous progresserons plus vite.
- Nous recommencerons donc les recherches dans l'après midi . Reposons nous maintenant.
Ses compagnons acquiescèrent puis sortirent de la salle. Le mage appela Bénios.
-Viens Bénios, j'ai à te parler d'une chose très importante. Suis moi, nous serons mieux dans ma modeste maison pour discuter.
Tëmbral l'emmena dans une belle petite maison en pierre blanche et au toit en ardoise. A l'intérieur, le mage d'un claquement de doigt alluma le feu, l'atmosphère se réchauffa.
- Pourquoi m'avez vous demandé de venir ? Demanda Bénios tout ouï.
- Je suis très vieux, j'ai autour de cinq cent ans. Je n'ai jamais eu la possibilité d'enseigner la magie à une personne. J'ai aperçu qu'au fond de toi, tu avais la possibilité de maîtriser la magie. Je t'ai fait venir ici pour te demander si tu voudrais être initié à la magie blanche.
- Vous me demandez à moi ? Je ne suis qu'un vieillard.
- Cela na rien à voir, les personnes comme toi sont rares. Dans ta famille n'avais tu pas un sorcier ou un ancêtre qui maîtrisait la magie ?
- Un de mes ancêtres, Victorien le Marteau de Fer, maîtrisait une étrange magie. Celle de l'élémentaire je pense... mes souvenirs sont vagues. C'est comme cela qu'il put enfermer les lutins du bois de Stanien qui persécutaient la population il y a de cela des centaines d'années.
- C'est pour cela que j'ai senti que tu pouvais maîtriser la magie. Je l'ai lu au plus profond de toi.
- Je ne sais que croire. Peut être est-ce la vérité. Il m'est arrivé, il y a bien vingt années, un accident qui aurait du être mortel. Je chutai d'une falaise à plus de cent mètre de haut et juste avant l'atterrissage j'ai réussis à léviter. Je n'ai eu aucune égratignure.
- La magie peut te secourir, je te l'assure. Acceptes-tu alors de te joindre à moi, Bénios ?
- Malgré mes doutes, j'accepte votre offre.
- Nous commencerons demain matin à l'aube si cela te convient?
- Euh... Je ne sais pas. Cela fait plusieurs jours que je n'ai pas passer de nuit normale. Mais votre proposition est si alléchante que j'accepte.
-Alors nous nous retrouverons demain chez moi pour t'enseigner l'art de la magie. Ce sera très compliqué mais tu as toute les possibilité de réussir. Je le sais.
Bénios remercia le mage Tëmbral puis sortit de la petite maison. Il retrouva le palais royal où il s'enferma dans sa chambre. Il repensa à la conversation entre le mage et lui, il venait de découvrir une autre partie de lui même.
Le lendemain. Bénios se réveilla le plus tôt possible. Il s'habilla rapidement, sortit discrètement de sa chambre et longea le long couloir sombre qui menait jusqu'à une porte. Il ouvrit la petite porte et se trouva dans le hall du palais royal. Il descendit l'escalier et sortit par la grande porte. Le soleil commençait à se lever. Bénios partit rejoindre le mage. Il arriva en basse ville, où le magicien habitait, en face d'une porte en bois couleur noir ébène. Il toqua trois fois à la porte puis un cliquetis résonna dans la porte et elle s'ouvrit. Bénios pénétra dans la maison scrutant chaque cotés de la pièce. Où se trouvait Tëmbral ? Il ne le trouvait nulle part. Il voulut sortir de la maison pour attendre sa venue, quand il se retourna et tomba nez à nez avec le mage.
- Je t'attendais.
- Vous m'avez fait peur, s'écria Bénios la main sur le cœur.
Désolé de mon apparition subite. Veux tu te reposer, assis-toi, ce sera plus confortable.
Bénios s'assit sur une belle chaise en bois.
- Nous n'allons pas perdre de temps. Je vais d'abord t'initier à de simples tours, tu m'as dit hier que tu avais déjà ressenti la magie en toi à une période. Nous allons la faire ressortir.
D'abord je ne peux que t'apprendre à essayer de faire sortir ton don de magie. Regarde cette pomme, essais de la faire léviter. Penses que tu l'as dans la main, que tu sens son odeur, son touché. Essaies de l'attirer à toi.
- Comment dois-je faire ?
- Je viens de te le dire, la concentration et la patience sont les maîtres mots d'un magicien.
Bénios acquiesça puis se plaça face à la pomme rouge.
- Vas-y concentre toi. Ne pense plus qu'à elle.
Bénios ferma les yeux, imagina la pomme. Il la tenait dans sa main mais rien ne se passait. Il réessaya à nouveau, la pomme devrait venir vers lui mais toujours rien.
- Comment se fait-il que la pomme ne vienne pas vers moi comme convenu ?
- Crois tu que la magie viens de suite ? Tu dois apprendre à canaliser toute ton énergie pour réussir à faire léviter cette pomme.
- Je pense que vous avez dû vous tromper de personne.
- Je ne me trompe jamais, la magie est en toi mais elle est bloquée. Il faudra que tu apprennes à la débloquer par de simples gestes.
Bénios réessaya, c'était toujours un échec. Il essaya durant toute la matinée sur cette pomme qui ne voulait pas se déplacer d'un millimètre.
- J'abandonne pour aujourd'hui. Je suis fatigué d'avoir essayer de faire léviter cette pomme.
- Cela veux dire que sa fonctionne. Tu t'es concentré tellement fort que tu as travaillé ta force mentale. Petit à petit tu apprendras à réussir. Tu peux y aller le cours est fini, je t'attend ce soir pour une autre séance. Soit là. Au coucher du soleil, je t'attendrais. N'oublie pas et n'en parles à personne.
- Je vous le promet, je vais vous laisser. A ce soir Tëmbral.
- Matheor555Admin-Dunedain
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Armées peintes: Toutes LOTR et Hobbit
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Re: Histoire de Matheor555. "La dernière alliance"
Ven 20 Fév 2009, 22:28
Bénios remercia le mage puis sortit de la maison. Il rejoignit le palais où Matheor attendait impatiemment son arrivée. Bénios appela le roi.
- Excuse-moi de ne pas t'avoir prévenu. J'étais parti me balader tôt ce matin aux alentours de Lûmbredor.
- Nous t'attendions pour la lecture des documents, nous t'avons laissez une part à manger. Rejoins- nous dans la bibliothèque après avoir déjeuné.
Bénios acquiesça et partit dans le grand salon qui était décoré de grands lustres en or et une grande table rectangulaire trônait au centre de la pièce. Des centaines de tables y étaient rangées pour les grandes occasions. Il dévora sa part puis se hâta de rejoindre les autres à la bibliothèque.
- Qu'y a-t-il à voir aujourd'hui ? Demanda t-il.
- Nous avons presque terminé. Nous croyions que nous aurions eu beaucoup plus de travail mais nous sommes sur les dernières lectures des manuscrits.
Les trois amis passèrent toute l'après midi à lire et à relire chaque document. Chaque indice pouvait être utile.
Le soir venu, Matheor invita son ami Tëmbral à manger.
- Bonjour cher magicien, nous avons terminé la lecture. Grâce à ton aide, nous avons découvert une carte datant de cent ans environ. Elle ressemble pratiquement à notre monde ! Sur la carte est placé trois points rouges, sûrement l'emplacement des trois pierres. Il y a aussi un point vert mais je ne sais pas ce que cela représente.
Un document était avec. Il expliquait l' emplacement des pierres. La pierre rouge sur un volcan, la pierre bleue sur une île désertée et la pierre noire dans un gouffre. C'était les seules informations.
- Maintenant que tu connais les positions des pierres, t'es tu demandé où pouvait se trouver le temple ? N'oublies pas, les pierres ne seront utiles que lorsqu'elles auront fusionnées.
- Attendez j'ai la carte avec moi, informa Dowluf.
Il montra la carte au mage qui l'inspecta.
- Cette tache verte se trouve dans le désert de Saphir vers les grands palais des Kourgons. C'est une race du désert très ancienne ! J'ai pu, il y a quelques années, m'entretenir avec leur chef. Qu'elle race fabuleuse !
- Merci Tëmbral, tu nous as encore beaucoup aidé. Maintenant que nous avons lu tous les documents, il ne nous manque plus qu'a nous préparer pour le voyage, s'exclama Matheor.
- Avant toute chose, reposez-vous. C'est le plus important car cette quête sera sans doute la plus éprouvante de votre vie. Peut être même la plus compliquée qu'Enzymis connaîtra. Matheor, n'oublie pas que tu es le chef de la mission. Tes amis et toi devrez combattre de nombreux ennemis mais aussi découvrir tellement de choses pendant cette quête. Regardez, Bénios n'a pas parlé de la soirée, il a besoin de se reposer. Vous devriez tous vous reposer.
Ils acquiescèrent.
Tëmbral quitta la table, remercia Matheor de l'avoir invité puis rentra chez lui.
- Il nous reste plus d'une dizaine de jours pour nous reposer. Allons maintenant dormir, il est tard et nous l'avons bien mérité.
Ils se souhaitèrent bonne nuit et allèrent dans leur chambre respective. Les prochains jours ne furent pas très mouvementés, Matheor suivait les instructions de Tëmbral : le repos, chose importante. Bénios aussi se reposa mais il suivait toujours les nombreux cours du magicien. Le départ était pour bientôt et Bénios n'arrivait pas à faire apparaître de magie. C'est au moment le plus désespéré qu'il réussi la lévitation, Bénios n'en crut pas ses yeux, il avait enfin le contrôle de cette maudite pomme qui n'a avait pas bougé d'un poil depuis qu'il avait commencé. Tëmbral ne cacha pas ses émotions, il était même plus heureux que Bénios !
Après avoir vu que Bénios faisait d'énormes progrès, il continua avec une table puis une épée jusqu'à faire léviter le chat noir du magicien.
- Maintenant que tu sais utiliser ta magie, c'est à toi de continuer ton chemin. Il faut que tu apprennes le reste seul, je vais t'offrir une chose pour ton voyage. Ce sera la chose la plus précieuse que tu auras. Le livre que je te donne est tout simplement l'un des plus rares de tous. Des centaines de puissants sorts sont indiqués dedans. Tu en auras besoin pour défendre Matheor et tes amis lorsqu'ils seront en danger.
- Dois-je leur apprendre que je maîtrise la magie ?
- Non, attend qu'ils le découvrent par eux-mêmes. Ce sera le meilleur moment pour qu'ils apprennent que tu es l'élément majeur de cette quête. Maintenant, tu peux partir. Nous nous reverrons dans deux jours lors du conseil qui réunira les vaillants soldats qui ont été choisis pour cette quête ultime.
Bénios acquiesça. Il remercia une fois encore le magicien de ce qu'il lui avait appris et de ce livre si magique et précieux, lui aussi. Il repartit au palais rejoindre Matheor et Dowluf qui commençaient à préparer les bagages en prévision du départ.
- Bien le bonjour Bénios, dit Dowluf. Nous ne t'avons pas tellement vu cette semaine, t'es tu bien reposé ? Il est temps de commencer à nous préparer. Dans deux jours l'aventure commence !
- Ne t'inquiète pas, je suis en pleine forme et je suis prêt à partir pour l'aventure.
Matheor s'approcha d'eux, mis ses mains sur les épaules de ses compagnons et leur déclara :
- Ensemble, rien n'est impossible et tant que nous serons unis, rien ne pourra nous arrêter ! Maintenant finissons nos bagage et allons nous reposer.
Au vingtième jour, Matheor se réveilla à l'aube, tout comme ses compagnons. C'était le jour où ils allaient rencontrer leurs nouveaux compagnons de voyage. Il ne connaissait ni leur nom, ni d'où ils venaient, ni qui ils étaient.... Matheor se leva, s'habilla, enfila son armure et sortit rejoindre ses deux fidèles amis qui devaient l'attendre sur la place forte de la cité.
- Comment vas-tu aujourd'hui ? Demanda Bénios d'une voix chaleureuse.
- Je n'ai pas dormi de la nuit, je n'ai pas réussi, j'étais trop impatient de partir, répondit Matheor. Je pense que nous sommes tous dans cet état. Il est bientôt l'heure, suivez-moi.
Matheor sorti du palais royal suivit de Dowluf et Bénios.
- J'ai envoyé un groupe d'émissaires convoquer le cousin de mon défunt père. Il devrait venir demain dans la matinée. Il s'occupera de la cité pendant mon absence. Je lui fais totalement confiance. Bon dépêchons-nous, il est l'heure maintenant.
Matheor descendit sur la place forte de la cité. Au loin, des silhouettes apparurent.
- L'aventure peut enfin commencer, ils arrivent ! S'exclamèrent Bénios et Dowluf.
- Excuse-moi de ne pas t'avoir prévenu. J'étais parti me balader tôt ce matin aux alentours de Lûmbredor.
- Nous t'attendions pour la lecture des documents, nous t'avons laissez une part à manger. Rejoins- nous dans la bibliothèque après avoir déjeuné.
Bénios acquiesça et partit dans le grand salon qui était décoré de grands lustres en or et une grande table rectangulaire trônait au centre de la pièce. Des centaines de tables y étaient rangées pour les grandes occasions. Il dévora sa part puis se hâta de rejoindre les autres à la bibliothèque.
- Qu'y a-t-il à voir aujourd'hui ? Demanda t-il.
- Nous avons presque terminé. Nous croyions que nous aurions eu beaucoup plus de travail mais nous sommes sur les dernières lectures des manuscrits.
Les trois amis passèrent toute l'après midi à lire et à relire chaque document. Chaque indice pouvait être utile.
Le soir venu, Matheor invita son ami Tëmbral à manger.
- Bonjour cher magicien, nous avons terminé la lecture. Grâce à ton aide, nous avons découvert une carte datant de cent ans environ. Elle ressemble pratiquement à notre monde ! Sur la carte est placé trois points rouges, sûrement l'emplacement des trois pierres. Il y a aussi un point vert mais je ne sais pas ce que cela représente.
Un document était avec. Il expliquait l' emplacement des pierres. La pierre rouge sur un volcan, la pierre bleue sur une île désertée et la pierre noire dans un gouffre. C'était les seules informations.
- Maintenant que tu connais les positions des pierres, t'es tu demandé où pouvait se trouver le temple ? N'oublies pas, les pierres ne seront utiles que lorsqu'elles auront fusionnées.
- Attendez j'ai la carte avec moi, informa Dowluf.
Il montra la carte au mage qui l'inspecta.
- Cette tache verte se trouve dans le désert de Saphir vers les grands palais des Kourgons. C'est une race du désert très ancienne ! J'ai pu, il y a quelques années, m'entretenir avec leur chef. Qu'elle race fabuleuse !
- Merci Tëmbral, tu nous as encore beaucoup aidé. Maintenant que nous avons lu tous les documents, il ne nous manque plus qu'a nous préparer pour le voyage, s'exclama Matheor.
- Avant toute chose, reposez-vous. C'est le plus important car cette quête sera sans doute la plus éprouvante de votre vie. Peut être même la plus compliquée qu'Enzymis connaîtra. Matheor, n'oublie pas que tu es le chef de la mission. Tes amis et toi devrez combattre de nombreux ennemis mais aussi découvrir tellement de choses pendant cette quête. Regardez, Bénios n'a pas parlé de la soirée, il a besoin de se reposer. Vous devriez tous vous reposer.
Ils acquiescèrent.
Tëmbral quitta la table, remercia Matheor de l'avoir invité puis rentra chez lui.
- Il nous reste plus d'une dizaine de jours pour nous reposer. Allons maintenant dormir, il est tard et nous l'avons bien mérité.
Ils se souhaitèrent bonne nuit et allèrent dans leur chambre respective. Les prochains jours ne furent pas très mouvementés, Matheor suivait les instructions de Tëmbral : le repos, chose importante. Bénios aussi se reposa mais il suivait toujours les nombreux cours du magicien. Le départ était pour bientôt et Bénios n'arrivait pas à faire apparaître de magie. C'est au moment le plus désespéré qu'il réussi la lévitation, Bénios n'en crut pas ses yeux, il avait enfin le contrôle de cette maudite pomme qui n'a avait pas bougé d'un poil depuis qu'il avait commencé. Tëmbral ne cacha pas ses émotions, il était même plus heureux que Bénios !
Après avoir vu que Bénios faisait d'énormes progrès, il continua avec une table puis une épée jusqu'à faire léviter le chat noir du magicien.
- Maintenant que tu sais utiliser ta magie, c'est à toi de continuer ton chemin. Il faut que tu apprennes le reste seul, je vais t'offrir une chose pour ton voyage. Ce sera la chose la plus précieuse que tu auras. Le livre que je te donne est tout simplement l'un des plus rares de tous. Des centaines de puissants sorts sont indiqués dedans. Tu en auras besoin pour défendre Matheor et tes amis lorsqu'ils seront en danger.
- Dois-je leur apprendre que je maîtrise la magie ?
- Non, attend qu'ils le découvrent par eux-mêmes. Ce sera le meilleur moment pour qu'ils apprennent que tu es l'élément majeur de cette quête. Maintenant, tu peux partir. Nous nous reverrons dans deux jours lors du conseil qui réunira les vaillants soldats qui ont été choisis pour cette quête ultime.
Bénios acquiesça. Il remercia une fois encore le magicien de ce qu'il lui avait appris et de ce livre si magique et précieux, lui aussi. Il repartit au palais rejoindre Matheor et Dowluf qui commençaient à préparer les bagages en prévision du départ.
- Bien le bonjour Bénios, dit Dowluf. Nous ne t'avons pas tellement vu cette semaine, t'es tu bien reposé ? Il est temps de commencer à nous préparer. Dans deux jours l'aventure commence !
- Ne t'inquiète pas, je suis en pleine forme et je suis prêt à partir pour l'aventure.
Matheor s'approcha d'eux, mis ses mains sur les épaules de ses compagnons et leur déclara :
- Ensemble, rien n'est impossible et tant que nous serons unis, rien ne pourra nous arrêter ! Maintenant finissons nos bagage et allons nous reposer.
Au vingtième jour, Matheor se réveilla à l'aube, tout comme ses compagnons. C'était le jour où ils allaient rencontrer leurs nouveaux compagnons de voyage. Il ne connaissait ni leur nom, ni d'où ils venaient, ni qui ils étaient.... Matheor se leva, s'habilla, enfila son armure et sortit rejoindre ses deux fidèles amis qui devaient l'attendre sur la place forte de la cité.
- Comment vas-tu aujourd'hui ? Demanda Bénios d'une voix chaleureuse.
- Je n'ai pas dormi de la nuit, je n'ai pas réussi, j'étais trop impatient de partir, répondit Matheor. Je pense que nous sommes tous dans cet état. Il est bientôt l'heure, suivez-moi.
Matheor sorti du palais royal suivit de Dowluf et Bénios.
- J'ai envoyé un groupe d'émissaires convoquer le cousin de mon défunt père. Il devrait venir demain dans la matinée. Il s'occupera de la cité pendant mon absence. Je lui fais totalement confiance. Bon dépêchons-nous, il est l'heure maintenant.
Matheor descendit sur la place forte de la cité. Au loin, des silhouettes apparurent.
- L'aventure peut enfin commencer, ils arrivent ! S'exclamèrent Bénios et Dowluf.
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