The Guardians of Hell (Histoire Hors SDA)

La nuit était tombée depuis quelques instants déjà, le vent se leva aussi brutalement que cette pleine Lune. Et pourtant, le silence régnait tandis que des oiseaux de mauvais augures volaient autour d’une ombre se dessinant à la lumière de la Lune. Celle-ci courrait dans les bois, essayant d’échapper au mal qui la poursuivait. C’était un homme d’âge moyen, il avait le souffle coupé mais il continuait, quitte à mourir à bout de souffle. Il sentait depuis un long moment, une présence qui le poursuivait mais il avait beau se retourner pour tenter d’apercevoir son agresseur, personne ne courrait après lui. Par contre, une ombre le pourchassait tandis qu’une brume envahissait les bois.
L’homme soupira de désespoir et redoubla d’effort ; priant, espérant que le lever du Soleil arrive enfin et que sa vie lui soit encore accordée au petit matin. Devant lui, se dressait à présent une longue montée dont d’énormes cailloux parsemait le chemin. Il prit un ultime souffle et monta de toutes ses forces ce dernier obstacle, croyant que l’ombre rebrousserait chemin ; malheureusement, le mal n’abandonne jamais sa proie et la fin est proche.
L’ombre rattrapa l’homme avant que celui-ci atteigne le sommet de la montée et s’empara de son âme à tout jamais… Le corps s’écrasa violemment sur le sol, sa tête se fendit contre un caillou trop pointu puis il dévala la pente.
L’être fait de noir disparut ainsi que la brume et les bruits de la nuit revinrent à la normale.


**


Au même moment, quelque part en Amérique dans un appartement


Drake Damon se réveilla en sursaut. De la sueur perlait sur son visage, il se frotta le visage à l’aide de ses mains et regarda l’heure en soupirant : 3h30 du matin. Encore une nuit d’insomnie, surtout les jours de pleine Lune. Drake se leva en maugréant, il se servit une tasse de café en n’oubliant surtout pas son ingrédient fétiche : du whisky. Il avala d’une traite ce breuvage assez spécial puis se regarda longuement devant le miroir. Drake Damon n’était plus que l’ombre de lui-même et on le voyait sur son visage : barbe naissante de trois jours, cernes, yeux injectés de sang et des cheveux mi long ébouriffés et sales.
- Putain, Drake, resaisis-toi !
Au moment où il prononça ces mots, son regard croisa celui d’une photo de son passé heureux. D’un geste rageur, il brisa la glace qui protégeait la photographie et lança celle-ci loin de sa vue. Comme à son habitude, pour se calmer, il devait boire de l’alcool pour oublier pendant quelques temps sa souffrance. Celle-ci l’avait mené à l’alcoolisme et il avait reçu un long congé de la part de son patron. Drake Damon alluma sa chaîne-hifi et mit le volume au maximum, tant pis pour les voisins : ils n’avaient qu’à être matinaux. Il prit rapidement sa douche et attendit, remuant sa douleur du passé.

Vers huit heures, quelqu’un frappa à la porte. Drake ouvrit la porte à une jolie jeune femme brune, de taille moyenne. Elle portait un badge du FBI comme collier et son visage était aussi sévère qu’une maîtresse d’école mais en voyant l’état de son ami, elle eut un air de pitié. Drake, lui, soupira en la voyant et lui demanda d’un air peu enthousiaste ce qu’elle venait faire ici.
- Salut Drake, le FBI a besoin de toi pour une enquête assez délicate…
- Tu sais très bien que Johnson m’a quasiment viré, je n’ai plus le droit d’exercer en tant que profileur pendant un petit moment. Et oui, ça va très bien Liza, merci de t’en soucier, et toi ça va ?
- Arrête tes conneries, et écoute moi, c’est Johnson lui-même qui m’envoie. Tu es le seul à t’y connaître dans ce genre d’affaire.
Drake Damon laissa entrer Liza et ferma à double tour la porte. Il fit semblant de réfléchir, se servit un verre de whisky et le but d’une traite.
- C’est quoi le problème ? demanda-t-il
- Des meurtres portant sur l’occulte, j’en avais jamais vu des comme ça, toi seul es assez compétent dans ce domaine pour comprendre l’étrangeté de cette affaire. C’est le septième que nous découvrons et tous sont morts d’une étrange façon.

Elle tendit des clichés de cadavres à Drake. Celui-ci eut l’air surpris en les regardant :
Le premier avait le visage complètement déchiqueté, on ne pouvait apercevoir ce qui était avant un nez et les orbites des yeux d’où le cerveau peut être visible à cause des blessures. Le deuxième présentait des germes infectieux sur tout le corps. Le troisième n’avait plus qu’une moitié de son corps, l’autre avait disparue. Les membres du quatrième étaient éparpillés tandis que sa tête était figée dans une douleur atroce. Le cinquième et le sixième étaient tous les deux cloués sur une croix, mais à la place d’une tête, l’assassin avait placé un masque terrifiant en plâtre. Du sang coulait sur les corps cloués. Et enfin le septième avait la tête écrasée sur un caillou trop pointu. Tous avaient un pentacle gravé sur la peau. Etrange…
- Pourquoi m’appeler après le septième cadavre ? demanda Drake
- Car aucun ne se connaissait et les meurtres ont débuté la semaine passée.
Damon se servit à nouveau un verre, mais cette fois-ci, à ras-bord. Liza observa son ami puis inspecta du regard l’appartement, elle tomba sur la photo que Damon avait jetée à terre quelques heures plus tôt.
- Oublie le passé, Drake, tu ne pouvais rien n’y faire.
- Je ne peux pas vous aider dans cette affaire, que Johnson trouve un autre taré pour cette enquête.
- Drake… arrête de jouer au con, tu es le seul qui peut nous aider. Je sais ce que tu ressens mais tu as un don pour… ce genre d’affaire. Malheureusement, ce don s’est retourné contre toi mais il n’est pas encore trop tard, tu peux l’utiliser à bon escient.
- Ma femme et mon fils sont mort devant moi ! Ces enquêtes paranormales m’ont rendu fou et je voyais des choses horribles parce que je me suis trop mêlé des affaires de l’au-delà. Réfléchis… On ne peut rien contre les esprits, on lutte, on lutte mais pour quoi en fin de compte ?
Liza soupira, s’assit, croisa ses jambes et commença à rire :
- Qui t’as dit que c’était des esprits ? c’est l’œuvre d’un psychopathe accro à l’occulte.
- Il y a toujours un esprit derrière tout ça, crois-moi. Je sais que tu n’y crois pas, mais tu devrais te méfier.

SO tu es un mec en or pur. Tu as un talent fou pour la musique ça, je l'avais compris... mais là tu me révèle un véritable don pour l'écriture ! Vind'dieu ! J'adore !

Tu as un style épurée, compréhensible, clair et concit. Ton récit tiens la route de même que les tournures de phrases, j'en suis presque jaloux ! x)

J'écris aussi pas mal de récit mais ils sont aussi constant que mes schémas de figurines ^^' Il faut absolument que je t'en montre quelques uns afin que tu me dises ce que tu en penses ! Si tu le veux bien. Ce sont aussi des récits d'épouvante. Je m'inspire énormément de S. King (mon auteur hors Black Library préféré, c'est mon idole ce gars !) j'ai quasiment tout ses romans chez moi.

En tout cas tu m'as donné envie de m'y remettre, je vais continuer à écrire (je te remercie  ) !!!

Côté histoire: j'ai été un peu déçu que se soit un membre du FBI le héros (c'est bien le héros, hein ?) mais sinon, rien à dire ! Magnifique !  

Ouah !
sa doit être un truc du hobby sa !
Tout le monde écrit des trucs ! :O
Sanglebouc, SO, Matheor, et d'autres
enfin bref !
J'aime beaucoup se passage (J'imagine que tu vas continuer à écrire ? ) tu nous met a fond dans l'histoire, au début j'étais " vas y cours ! vas y ! tu peut lui échaper tu peut ! tu peut .. Ah beh non tu peut plus t'es mort ^^ )
Bref j'aime beaucoup la suite !

Merci à vous

Sanglebouc: oui je veux bien que tu me montres, pas de problème . Par contre, moi ma référence dans l'épouvante, c'est Lovecraft. L'atmosphère qu'il arrivait à placer dans ses récits est tout bonnement impressionnant. Oui c'est un héros, même si là le terme héros ne conviendra pas vraiment.

Beorn: Je ne sais pas si c'est en rapport avec le hobby, mais c'est possible. Pour ma part, j'écrivais bien avant que je commence le SDA. Je crois que j'ai commencé à écrire ma première histoire quand j'avais 7 ans. Mais j'ai jamais terminé les grosses histoires.

J'ai écrit ce passage il y a 1 an et demi. Depuis quelques jours, j'ai envie de continuer cette histoire, j'ai à nouveau de l'inspiration  

Extra Une suite envisagée ?


Juste un seul défaut d'écriture : les répétitions, genre : deux fois porte et deux fois corps sur la même ligne, sinon c'est parfait mec


Et le premier paragraphe est exactement le sentiments qu'il faudrait qu'on donne avec notre projet de chanson !