Règles et interprétations_Lignes de vue/obstacles/Franchir

Comme annoncé dans mon précédent post, voici la seconde partie de mes questions.
Pour les deux points suivants, je n’ai pas de soucis de compréhension particulier des règles. Or MESBG est un jeu qui laisse la part belle à l’interprétation des règles et au règlement de cas spécifiques à l’amiable entre joueurs. Je souhaiterais donc avoir vos interprétations personnelles, et encore mieux, si certains d’entre-vous ont l’habitude de la scène compétitive, je suis curieux de connaître les interprétations qui prévalent en compétition...

1) Lignes de vue :
a. Figurine à terre : règles p.30 : il est impossible pour le joueur du bien de tirer par-dessus une figurine alliée qui serait à terre, sur la trajectoire, bien qu’il semble contre-intuitif de considérer une figurine à terre comme étant « sur la trajectoire ». C’est juste ?
b. Quelle est la manière la plus commune de tracer une ligne de vue ? Centre à centre des socles ? Ou il est admis de « viser » un bord de socle pour éviter un obstacle sur la trajectoire ?
c. Comment traiter le cas d’une figurine de fantassin positionnée derrière un cavalier ou un troll ? Est-elle visible ou « ça dépend » ? Pour ma part je ne suis pas fan du concept de « voir à travers les yeux » des figurines car cela tient trop compte des poses des figurines…
d. Si le joueur du mal tire dans un combat multiple impliquant plusieurs figurines du bien : combien de D6 faut-il lancer ? Si on applique les règles p.31, alors le joueur du mal peut toucher soit la cible visée, soit sa figurine alliée la plus proche du tireur. Est-ce la bonne manière ?
Ou bien faut-il : lancer 1D6, sur 4+ c’est la cible visée qui est touchée. Dans le cas contraire relancer 1D6 : sur 1-3 c’est la figurine du mal la plus proche du tireur qui est touchée, sur 4-6 c’est la figurine du bien la plus proche du tireur et autre que la cible initiale qui est touchée ?

2) Obstacles et Franchissement :
a. p.22 des règles (version du 15/01/2023) : « Une figurine peut tenter de traverser un obstacle qui est plus haut que la moitié de sa taille, mais pour se faire elle doit réus¬sir un test de saut ou d’escalade. »
p. 23 : « Franchir représente la volonté de passer par-dessus un obstacle. Toute tentative pour le faire est résolue par un test de Franchissement. Une figurine peut franchir un obstacle dont la hauteur n’excède pas sa taille. Si le haut de l’obstacle est plus haut que la taille de la figurine, elle doit alors faire un test d’Escalade ».
Donc si la figurine veut franchir un obstacle dont la hauteur est comprise entre la moitié de sa taille et sa taille, quel test doit-elle passer ? Saut, escalade, ou franchissement ?
b. Il me semble qu’à l’époque, les règles du SDA prenaient en compte la largeur de l’obstacle à franchir. Or ça n'est plus le cas. Comment integrez-vous le paramètre largeur dans l'application des règles ?
Je comprends des règles qu’en cas d’obstacle : si inférieur ou égal à la moitié de la taille de la figurine = pas de test. Entre la moitié et la hauteur de la figurine = test de franchissement. Plus de la hauteur de la figurine = test d’escalade. Et tout ça indépendamment de la largeur de l’obstacle. C’est juste ?
Nous sommes toutefois d’accord que si l’obstacle est très large (> 1 socle), la figurine se hisse simplement dessus mais n’est pas « téléportée » de l’autre côté de l’obstacle ?
c.    Pour les figurines de cavalerie, faut-il considérer la hauteur totale de la figurine (monture + cavalier) ou bien uniquement la hauteur de la monture, pour ce qui est de déterminer les franchissements possibles ?